La suppression de l’article 87 bis du code du travail fera augmenter automatiquement les salaires de 25 à 60%, a indiqué, hier, le sg de l’ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd.
«Nous n’avon s plus besoin de négocier quoi que ce soit. A l’issue de la tripartite, nous avions juste dit que nous allons évaluer les incidences financières qui sont énormes», a-til souligné, hier, lors d’une rencontre avec les fédérations nationales, qui a porté sur les conclusions de la 14e tripartie qui s’est déroulée les 29 et 30 septembre 2011.
Il a affirmé que dans une étude établie pour une entreprise de 45 000 salariés, l’augmentation a été évaluée à 52%. «Il faut financer cette augmentation en trouvant des éléments de référence du nouveau SNMG tout en gardant le salaire minimal à 18 000 dinars», a-t-il ajouté.
Selon lui, durant la dernière tripartite, le patronat a été un partenaire dans un cadre de complémentarité. «Au sein de l’UGTA, nous ne soutenons pas que le secteur public. Nous sommes pour l’entreprise privée productrice de richesses et qui distribue les richesses. Nous ne soutenons pas le privé prédateur. Nous condamnons l’import- import.
Il faut bien investir l’actuelle manne pétrolière», a déclaré M. Sidi Saïd qui a rappelé que son organisation soutient les travailleurs au secteur privé en faveur desquels il a réclamé l’élargissement des conventions de branches et de la mutualité.
Le SG de l’UGTA a également annoncé que 600 000 retraités bénéficieront d’une augmentation d’un peu plus de 2 000 dinars à partir de janvier 2012 et ce, grâce à l’augmentation du SNMG. Les retraités percevront une autre augmentation suite aux résultats de la commission installée, jeudi dernier, conformément aux conclusions de la dernière tripartite.
«Les retraités n’ont pas été délaissés.Il n’y a eu ni négligence de la part de l’UGTA ni fuite de la part des pouvoirs publics. En 21 ans, nous les avons évoqués 22 fois lors des tripartites et des bipartites », a-t-il déclaré. Il ajouté que la centrale syndicale maintient toujours la demande d’une augmentation de 40% des pensions et des allocations de retraite.
Samira B