Lors d’une conférence à l’USTHB sur les essais nucléaires français en Algérie/Des participants: “La France doit assumer ses responsabilités et indemniser les victimes”

Lors d’une conférence à l’USTHB sur les essais nucléaires français en Algérie/Des participants: “La France doit assumer ses responsabilités et indemniser les victimes”

L’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB) a abrité ,jeudi, une conférence autour des “essais nucléaires français au Sud algérien: victimes et catastrophes écologiques”, à laquelle ont pris part les ministres des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, de la Communication, Djamel Kaouane ainsi qu’un nombre de moudjahidine, d’académiciens et d’universitaires.

La conférence placée sous le slogan : “Pour ne pas oublier les générations futures” a été organisée par le Musée national du Moudjahid à l’occasion du 59e anniversaires (13 février 1962) des crimes des essais nucléaires effectués par l’armée coloniale française au Sahara algérien ayant fait des milliers de victimes et des dégâts environnementaux et sur l’homme et dont les effets désastreux n’ont jamais cessé à ce jour.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre des Moudjahidine est revenu sur les conséquences et l’impact de ce crime commis par la France coloniale tant sur le peuple algérien que sur sa terre.

Ont participé également à cette conférence le docteur Menasser Abdelkrim er Benyoucef Tlemçani.

S’agissant des intervenants, l’on cite Dr Amar Mansouri qui a évoqué les essais nucléaires français au Sahara algérien, ses impacts éternels et la tragédie humaine et environnementale.

Dr Hassan Hocine s’est focalisé, lui, sur l’impact de ces essais sur l’environnement sahraoui depuis la date du lancement du premier essai à ce jour.

Assia Moussaoui a insisté quant à elle sur les maladies cancéreuses provoquées par la radioactivité,  alors que le chercheur Mohamed a présenté une lecture sur la loi relative à la reconnaissance et l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français (loi Morin).

Dans ce sillage, Allaoua Laib a concentré son intervention sur le droit international public et les crimes du colonialisme français en Algérie.

La rencontre a été suivie de débats et de recommandations ayant appelé la France, étant à l’origine de la pollution nucléaire, à assumer ses responsabilités quant à la situation catastrophique engendrée par ses essais et insisté sur la nécessité de débattre ce dossier en toute transparence et objectivité afin de déboucher sur des solutions concrètes.

Par ailleurs, les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité à ce que la France reconnaisse les victimes de ces essais et les indemniser pour tous les préjudices et les maladies qu’ils ont contractées à cause de la radioactivité, prendre en charge le nettoyage et la réhabilitation des quatre (04) sites où étaient menés ces essais et enlever tous les débris qui restent encore sous le sol du Sahara algérien.

Hassen Merabet / Traduit par: Moussa. K.