Le président du Front national algérien (FNA), candidat à la magistrature suprême, Moussa Touati, a dénoncé, cet après-midi lors d’un meeting populaire tenu à Boumerdès, certains dépassements et pratiques malsaines constatés durant la campagne électorale.
«Nous avons constaté des dépassements et des pratiques malsaines utilisées par certaines parties durant cette campagne électorale, particulièrement, le recours à l’utilisation de l’argent sale pour financer la campagne de leurs candidats», a dénoncé Moussa Touati. Il a, également, appelé avec insistance les jeunes algériens, sans exception, à «profiter de cet argent sale en vue de marchander leurs voix», en expliquant qu’ils devraient «bien négocier leurs voix et exiger 20 000 dinars au minimum».
« Ce n’est pas un vol cet argent vous revient de droit, il faut le récupérer par tous les moyens», a-t-il soutenu, avant d’ajouter que « cet argent est issu de la rente pétrolière qu’ils ont détournée pour financer leurs projets de campagne. Tous azimuts pour combattre cette fraude». Le président du FNA a, aussi, mis l’accent sur l’importance de passer à l’action et dénoncer « ces candidats qui ont dépassé le seuil des 600 millions de DA que le conseil Constitutionnel leur a attribué durant le premier tour de la campagne électorale», évoquant à ce propos, que «la réglementation interdit de dépasser cette somme».
Aussi surprenant qu’il soit, le candidat du FNA a adopté un nouveau discours plus percutant et virulent. Il a menacé de maintenir le meeting de son parti au stade Mustapha-Tchaker de Blida le 12 avril, en dépit de tous les obstacles auxquels est confronté pour la réservation de ce lieu en cette date.
De notre envoyée spéciale à Boumerdès Samira Bourbia