L’Organisation des Moudjahidine répond au dérapage de Brahimi

L’Organisation des Moudjahidine répond au dérapage de Brahimi

Les dernières déclarations de Lakhdar Brahimi suscitent encore polémique. Cette fois, c’est le secrétaire général par intérim de l’ONM, qui a commenté la dernière sortie médiatique du diplomate Algérien.

Pour rappel, le diplomate Algérien était, lui aussi, moudjahid et même membre fondateur de l’UGEMA. Ces derniers jours, il a cependant commis une comparaison qui n’a pas été du gout de tous.

Lakhdar Brahimi, en réponse à une question d’un journaliste français, a déclaré que le départ des Américains d’Afghanistan, « C’est comme pour les Français et l’Algérie. Ce sont les États-Unis qui ont décidé de partir ».

« Brahimi semble halluciner »

Ces déclarations, si elles ne portent pas atteinte à la mémoire des Chouhadas, remettent en cause le récit fondateur de l’Algérie moderne. Elles ont été dénoncées de partout. Dernière réaction en date, est celle de Mohand Ouamar Benelhadj, le secrétaire général par intérim de l’ONM.

Dans une vidéo mise en ligne sur la chaine Youtube de l’ONM, Mohand Ouamar Benelhadj s’est montré sidéré. Il affirme « qu’un diplomate et un politicien Algérien a déclaré ces derniers jours que le départ des Américains d’Afghanistan ressemble à celui de la France d’Algérie ».

« C’est une chose ahurissante ! », déclare sidéré Mohand Ouamar Benelhadj. Le secretaire de l’ONM ajoute : « Quelle comparaison pourrait y avoir entre la présence de la France en Algérie, en tant qu’état colonialiste qui est resté pendant 130 avec des effectifs dépassant les 1 million de militaires, armés par l’Alliance atlantique, et celle des Américains en Afghanistan, qui soutenait le gouvernement Afghan ».

Pour Mohand Ouamar Benelhadj « Il n’y a aucune comparaison ». Tout en qualifiant Brahimi de frère, Mohand Ouamar Benelhadj indique ensuite que le diplomate Algérien « semble halluciner ». « La France est partie d’Algérie après avoir tué un million et demi d’Algériens entre 1954 et 1962 », a-t-il conclue.