La stabilité de l’Algérie dans la région est devenue « un facteur décisif » dans la forte évolution des relations entre le Royaume-Uni et l’Algérie, a déclaré Lord Howell, ministre délégué aux Affaires Etrangères, chargé de l’Energie et du commerce. « Le nombre important de délégations britanniques qui se sont rendues en Algérie au cours de 2011 reflète non seulement l’attractivité du marché algérien aux yeux des hommes d’affaires britanniques, en raison notamment de sa richesse en hydrocarbures, mais surtout la stabilité dont fait preuve l’Algérie dans la région », a déclaré à l’APS, Lord Howell qui effectue une visite de deux jours en Algérie.
Le ministre britannique a mis en relief la politique « très positive de l’Algérie et son influence croissante dans la région ». Selon lui, l’évolution des relations entre la Grande-Bretagne et l’Algérie en 2011 n’est pas « fortuite », elle reflète l’amélioration constante des relations bilatérales à tous les niveaux et la volonté du Royaume-Uni de promouvoir ses échanges économiques avec ce pays à « fort potentiel ».
Lord Howell a souligné la volonté des compagnies britanniques à s’impliquer davantage dans le plan quinquennal de développement de l’Algérie 2010-2014 qui offre une multitude d’opportunités pour les sociétés britanniques dans divers domaines.
Concernant le programme de développement des énergies renouvelables de l’Algérie à l’horizon 2030. Lord Howell a mis en exergue la volonté du gouvernement britannique de développer à long terme, le secteur des énergies renouvelables en Grande-Bretagne affirmant qu’une multitude d’opportunités existait dans la coopération entre ces deux pays, notamment dans le solaire où l’Algérie recèle d’énormes potentialités qui peuvent être complémentaires avec le savoir-faire et la technologie avancées des firmes britanniques.
Ces dernières, a-t-il soutenu, doivent s’impliquer dans le développement des projets algériens de développement des énergies renouvelables. « Il est très important pour les britanniques de contribuer au développement des énergies renouvelables en Algérie », a-t-il insisté.
Le contact permanent et l’échange d’idées entre les deux pays sont à même de faire aboutir un bon nombre de projets qui seront réalisés en commun dans ce domaine crucial que représentent les énergies renouvelables pour l’avenir.
Lord Howell a rappelé que la Grande-Bretagne a mis en place en 2010, une nouvelle stratégie de développement économique basée sur la promotion des échanges commerciaux et des investissements avec les marchés émergents dans le monde pour sortir des traditionnels marchés de l’Europe et des Etats-Unis. « Cette stratégie, a-t-il précisé, concerne les marchés de l’Asie, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique du Nord, dont le marché algérien ». « Le Premier ministre David Cameron a parlé de l’Algérie en tant que marché potentiel », a souligné Lord Howell affirmant que la « récente visite effectuée en Algérie par le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague et celle que j’entame en Algérie, sont de bon augure pour l’accélération de la dynamique de croissance entre les deux pays », a conclu Lord Howell