Les responsables de l’opposition, réunis jeudi, dans le cadre de l’ICSO (instance de Coordination et de Suivi de l’opposition) ont décidé de tenir la prochaine conférence nationale (Mazafran II) le 18 février prochain, selon un communiqué.
Ce deuxième rendez-vous des partis de l’opposition est, ajoute le communiqué, « un congrès des forces nationales pour la transition démocratique » pour approfondir l’option de la transition démocratique, la proposition phare de l’opposition.
L’ICSO qui veut élargir son assise lance un appel aux personnalités nationales et à d’autres partis politiques pour adhérer à sa démarche pour « redonner l’espoir au pays ».
L’ICSO se référant aux derniers développements de la scène politique, a dénoncé « les violations constantes des droits de l’Homme » tout en mettant en garde contre les conséquences d’une gouvernance qui met en péril la cohésion nationale et les acquis économiques et politiques de l’Algérie.
La loi de finance 2016, qui fait actuellement polémique est mise en avant dans le communiqué de l’ICSO qui avertit sur son impact négatif sur le plan social. « Elle est injuste pour les citoyens et dangereuse pour les institutions du pays, l’avenir de la richesse nationale et les grands choix ».
A ce propos, l’ICSO a rendu hommage aux députés de l’opposition qui avaient tenté, dans une action inédite au parlement, de bloquer le vote de la loi de finances 2016.
En attendant, la date du 18 février qui correspond à la journée nationale du Chahid, l’ICSO entend multiplier les rencontres entre ses membres pour mieux cristalliser une approche qui sera au menu du Mazafran II.
