Le boycott se dessine. Les partis de l’opposition semblent déterminés de boycotter le scrutin d’avril prochain si Bouteflika décide de se porter candidat pour un 4e mandat.
Option expliquée par la fermeture du jeu et la non-satisfaction des revendications des acteurs politiques exigeant des garanties de transparence de l’élection électorale.
Djilali Soufiane, président de Jil Jadid a déclaré à Echorouk qu’il optait pour le boycott du scutin d’avril sous prétexte de la fermeture du jeu, de l’absence de transparence en cas de candidature de Bouteflika.
Selon lui, des candidats du groupe des 20 partis et des personnalités nationales partagent son avis.
Par ailleurs, il estime que ce sera un coup d’Etat si le président Bouteflika se porte candidat eu égard de son état de santé.
Notons que le groupe des 20 + 17 doit se réunir au niveau du siège du Mouvement Ennahda à Alger, où des questions seront débattues et les démarches à entreprendre à moins de 3 mois des élections présidentielles. En effet, deux options seraient évoquées dont le boycott et le candidat de consensus.
Pour sa part, Aïssa Belhadi, secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG) a indiqué que le groupe des 20 regrette le fait que l’Etat n’ait répondu qu’à une seule revendication des acteurs politiques, à savoir le report de la révision constitutionnelle sans autant réviser les listes électorales gonflées qui constituent à ses yeux, l’une des pratiques de fraude.