L’opposition regroupée dans le cadre de la CNTLD se prépare activement à la tenue de son deuxième congrès, prévue, si tout va bien, pour le 27 mars prochain. Si tout va bien, parce que la question du lieu se pose déjà. C’est une source de l’ISCO ( instance de suivi et de coordination de l’opposition) qui nous a parlé vendredi « d’entraves bureaucratiques » pour empêcher la tenue de ce deuxième congrès appelé « appelé Mazfran 2 ».
Selon notre interlocuteur, les responsables du Mazafran, où eut lieu la première rencontre ont déjà dit « non », arguant que l’hôtel fait partie de la résidence d’Etat. Mais il y a une possibilité avec le centre des matériaux de construction de Zéralda, qui offre toutes les commodités. Sauf qu’il faut une autorisation préalable de sa direction qui ne peut agir sans le feu vert de sa tutelle.
Reste le privé. On évoque à ce propos l’hôtel Soummam de Boumerdés. « Ou l’administration cesse ses entraves, ou ont tiendra notre conférence dans la rue » nous dit un membre du parti Jil Djadid.
En attendant de voir se régler cette affaire de lieu, les membres de l’ISCO ont déjà préparé un projet de déclaration politique qui s’articule en deux axes : une critique de la situation politique sur fond de contestation de la révision de la constitution et un constat d’échec s’agissant de la riposte du pouvoir à la crise économique.
Au sujet des participants, ce sera probablement les mêmes, à quelques absences près comme celle de Mouloud Hamrouche, Mokrane Ait Larbi. En revanche une invitation sera également adressée aux responsables dune dizaine de partis qui sont toujours en attente d’un agrément. Façon pour l’opposition de leur conférer une reconnaissance de fait.