L’opération de baptisation des lieux et édifices publics a atteint un taux de 85% dans la wilaya de Mascara, a-t-on appris dimanche du wali, Ouled Salah Zitouni.
La wilaya de Mascara a enregistré, depuis 1999 et jusqu’à l’année dernière, la baptisation de 1.904 lieux, rues et édifices publics, a indiqué le même responsable, lors d’une rencontre sur cette opération, présidée par la directrice de la gouvernance locale au ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, Fatiha Hamrit, en présence des autorités locales et et des présidents d’assemblées populaires communales (APC).
Pas moins de 235 espaces ont été baptisés depuis le début d’année en cours dans la wilaya, attiegnant un taux de baptisation de 85 pc, a-t-il ajouté.
Pour sa part, Fatiha Hamrit a annoncé que le fichier national des appellations de cités et de rues sera fin prêt en fin juin ou au plus tard au début juillet prochain, signalant que l’opération de baptisation, qui se déroule bien, est achevée dans 13 wilayas en fin avril dernier et a atteint un taux supérieur à 80 pc dans 19 autres wilayas dont Mascara et 50 pc pour le reste.
Elle a souligné également qu’un interêt particulier est accordé par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaiz, à cette opération qui constitue « une exigence des villes modernes » pouvant contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et leur facilitant l’accès aux services, en plus de l’attribution d’identité aux rues et édifices, en tant que base nationale de données.
Un inventaire sur la situation de toutes les communes du pays a été entamé au mois mai de l’année dernière, a-t-elle rappelé ajoutant qu’une somme de décisions interministérielles a été adoptée pour régir l’opération de baptisation depuis la constitution de comités de baptisation jusqu’à la conception des panneaux portant les noms des rues et édifices. Décisions mises à la disposition des présidents d’APC.
Par la même occasion, une artère principale à Mascara a été baptisée au nom du moudjahid défunt, Ahmed Medeghri et une autre au nom de l’Armée de libération nationale (ALN).