L’Assemblée générale des Nations unies a exhorté dimanche la Birmanie à mettre fin à son opération militaire visant la minorité musulmane persécutée des Rohingyas et demandé à ce qu’un émissaire onusien soit désigné, malgré l’opposition notamment de Pékin et Moscou.
Plus de 650.000 Rohingyas ont fui les persécutions de l’armée de ce pays à forte majorité bouddhiste qui commet, selon les termes de l’ONU et des Etats-Unis, un “nettoyage ethnique” depuis le lancement d’une offensive militaire en août dernier.
Une résolution soumise par l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) a été adoptée dimanche par 122 voix contre 10, et 24 absentions. Chine, Russie, Cambodge, Laos, Philippines, Vietnam, Biélorussie, Syrie et Zimbabwe se sont opposés au texte.