L’Onu et les objectifs du millénaire pour le développement : L’après 2015 en débat

L’Onu et les objectifs du millénaire pour le développement : L’après 2015 en débat
lonu-et-les-objectifs-du-millenaire-pour-le-developpement-lapres-2015-en-debat.jpg

Malgré les efforts consentis par les états membres des Nations unies, force est de constater que seulement quelques objectifs pourront être atteint d’ici 2015.

En 2000, la communauté internationale des Etats a adopté les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), dont le but est de réduire l’extrême pauvreté. Les huit objectifs tracés invitent les états à agir et assignent des mesures quantifiables pour chacun des objectifs. Au cours des dix dernières années, les OMD ont ainsi suscité un soutien politique et financier considérable en faveur de la réduction de la pauvreté qui devrait continuer à être énergiquement encouragés entre 2011 et 2015. D’ici à 2015, et au-delà, la communauté internationale devrait aborder de manière plus ouverte et plus directe les causes de stagnation ou de ralentissement du développement dans certains pays en développement. Dans ce sens, l’assemblée générale de l’ONU a engagé un dialogue pour réfléchir de l’après 2015. Dans son intervention, le président de l’assemblé M. Joseph Deiss, s’est félicité des avancées « très positives » qui ont suivis la réunion de haut niveau de septembre dernier sur les OMD, mais a observé que de nombreux pays et dans plusieurs secteurs, ces objectifs risquent de ne pas être atteints. En conséquence, il a souligné que la discussion de l’après 2015 ne doit en aucun cas être un prétexte pour relâcher l’effort en vue de réduire les ressources mises a disposition pour réaliser les OMD d’ici 2015. « Les OMD tablent sur la réduction de 50 % de la pauvreté d’ici à 2015. Que ferons-nous, après cette date, des 50 % restants », s’est-il interrogé en jugeant que la communauté internationale, réunie autour de nouveaux objectifs, avait le potentiel pour éradiquer à 100 % la pauvreté. Pour l’après 2015, la question se pose de savoir comment les OMD existants pourront être améliorés et adaptés aux conditions-cadres du moment afin de maintenir voire de renforcer leurs effets positifs. Le débat autour de la suite à donner aux OMD après 2015 doit accorder une plus grande importance aux thèmes globaux et aux droits de l’homme, mais aussi reposer sur une conception du développement qui définit la pauvreté de manière plus large que ne le font implicitement les OMD actuellement.



Salima. E et agences