L’ONAB rassure les éleveurs

L’ONAB rassure les éleveurs

À travers le récent octroi des licences d’importation, l’Office national des aliments de bétail (ONAB) rassure l’ensemble des éleveurs quant à la disponibilité de l’aliment de bétail.

Dans le cadre des travaux du secrétariat technique de la commission interministérielle chargée de l’examen des demandes de licences d’importation de fourrages, d’aliments de bétail et de volaille, le groupe ONAB a bénéficié d’un quota équivalent à 25% du besoin national lequel est estimé à 5,2 millions de tonnes à raison de 4 millions de tonnes de maïs et de 1,2 million de tonnes de tourteau de soja, a indiqué le P-dg de l’ONAB, Salah Meddour.

« Conscient des enjeux et de l’urgence d’assurer la régularité des approvisionnements du marché en ces produits vitaux pour le cheptel, l’ONAB a aussitôt lancé son programme d’importation ambitieux où le premier arrivage sera réceptionné dans les prochains jours », fait-il savoir et de rassurer « les stocks d’aliments existants aux niveaux des unités régionales de l’ONAB sont instamment mis à la disposition des éleveurs qui en expriment des besoins urgents, en soulignant que des instructions ont été données en ce sens, et ce, en attendant la concrétisation des programmes ambitieux lancés par les pouvoirs publics en la forme de licences d’importations accordées aux opérateurs publics et privés ».

A propos de l’importation, le même responsable avance que le programme, tel qu’arrêté par les pouvoirs publics, a pris en considération les besoins nationaux et n’a pas été réduit : « C’est conformément aux capacités de production de l’ONAB se situant entre 1,2 million et 1,5 million de tonnes que le quota des licences accordées à l’ONAB a été arrêté ».

A noter que 167 licences d’importation sur les 228 demandes examinées par le secrétariat technique de la Commission interministérielle chargée de l’examen des demandes de licences d’importation de fourrage et d’aliments de bétail et de volaille, ont été récemment octroyées. La Commission « s’est référée, dans l’examen des dossiers, à des normes et méthodes techniques et objectives qui tiennent compte de l’octroi de la priorité aux opérateurs économiques producteurs de ces aliments en toute transparence et du bilan d’activité, et ce, outre les activités d’importation et de distribution pour tout opérateur titulaire d’une licence pour ces produits: l’orge, le maïs le tourteau de soja et le concentré minéral vitaminé », avait indiqué le ministère du commerce.