La loi des finances 2018 vue par Abderrahmane Benkhalfa

La loi des finances 2018 vue par Abderrahmane Benkhalfa
Loi de finances 2018; principes ,objectifs et conséquences « ,tel a été le thème de la journée d’information, tenue par la chambre du commerce et de l’industrie Mékerra, à l’hôtel Eden de Sidi Bel Abbès et qu’a animée magistralement Mr Abderrahmane Benkhalfa  ,ex- ministre des finances, en présence des opérateurs économiques et des directeurs de l’exécutif.
« Le but de ma présence à  Sidi Bel Abbès, a lancé l’expert économique à la forte assistance, est de faire une lecture horizontale de la nouvelle loi 2018 que je considère exceptionnelle et transitoire en termes de progression économique, des budgets considérables de financement et des multiples sous programmes législatifs et fiscaux servant à consolider l’investissement productif et maintenir le processus de la solidarité nationale « .
Et d’ajouter : « l’État a d’ailleurs décidé de serrer la ceinture, en réduisant l’importation de l’étranger et en favorisant la production locale « . Répondant à  une question, le conférencier a tenu à souligner que l’économie nationale devrait désormais  s’appuyer sur le potentiel hors-hydrocarbures dès 2020 ,en réhabilitant les ressources locales et en encourageant l’investissement étranger. Les banques à cet effet, seraient appelées à se tourner vers le recouvrement de leurs créances afin d’apporter davantage de recettes d’outre -mer.
Faisant un constat sur le cours du budget national de 2016 à 2018,M.Benkhalfa dira que la fiscalité pétrolière a nettement baissé mais les fiscalités ordinaires ont augmenté, donnant signes de diversification et d’essor économique, avec augmentation des recettes ordinaires d’un taux de croissance de 04% en 2017 et un gain de 15 à  20 milliards de dollars sur le pouvoir d’achat.
La dette extérieure est, quant à elle, revenue à 18%. L’ex-ministre finira par affirmer que cette loi de finances préconise comme toujours, le soutien des produits de large consommation et l’aide des démunis, annonçant aux présents, que les dépenses d’équipements ont été revues à la hausse pour atteindre 76%, alors que les dépenses de fonctionnement ne sont que de 0,2%.