Loi de finances 2022 : les derniers chiffres de Benabderrahmane

Loi de finances 2022 : les derniers chiffres de Benabderrahmane

Votée par la majorité des députés à l’APN, la nouvelle loi de finances est exposée aujourd’hui devant les députés au sénat par le premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderahmane. Pour appuyer son exposé, le haut responsable a donné plusieurs chiffres concernant ce nouveau projet de loi.

En effet, aujourd’hui, le 22 novembre, le premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, a indiqué devant les députés du conseil de la nation que les transferts sociaux ont baissé dans la nouvelle loi de finances de 6.3 % comparé à l’année passée.

Le même intervenant a donné plusieurs chiffres concernant les budgets alloués aux différents secteurs selon la nouvelle loi de finances 2022.

Les chiffres du premier ministre

Le premier ministre a expliqué devant les sénateurs que 597 milliards de dinars ont été alloués au soutien des familles à très faible revenu. Benabderrahmane a également affirmé que 674 seront réservées pour le paiement de 5 mois de salaire des travailleurs mis au chômage à cause de la crise sanitaire.

Concernant les hydrocarbures, le premier ministre a indiqué que les recouvrements d’impôts pétroliers étaient de 1286 milliard de dinars, et les exportations en dehors des hydrocarbures étaient de 2.2 milliards de dollars à la fin du mois de juin 2021.

Le taux d’inflation à la fin du mois de juin 2021 a été de 5.66, affirme le premier ministre, qui assure que cela est dû à la flambée des prix des matières premières dans les marchés mondiaux.

En outre, le premier ministre explique que la nouvelle loi de finance se base sur un prix de marché de 50 dollars le baril. Il ajoute que le gouvernement s’attend à un chiffre de 3.3 % dans l’indice du développement économique en 2021.

Enfin, le premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane a également indiqué que les dépenses publiques vont augmenter à 42 % en 2022.

La taxe sur le tabac qui va passer à 5 % au lieu de 3 %, va garantir 6 milliards de dinars au trésor public, selon le haut responsable.