Loi de finances 2011: Un débat intense pour une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens

Loi de finances 2011: Un débat intense pour une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens

Le projet de loi de finances pour 2011 a passé le cap de son examen par la chambre basse du Parlement qui a donné son aval, dimanche dernier, après plusieurs séances de débat très animées.

Les représentants du peuple ont interpellé à cette occasion les membres du gouvernement sur de nombreuses questions concernant les chantiers de développement à travers le territoire national, ainsi que les réponses à apporter à la demande sociale s’agissant de l’amélioration des conditions de vie et l’élimination des contraintes existantes.

Les dispositions de cette loi de finances, dont la caractéristique est qu’elle ne contient pas de charges fiscales supplémentaires, tandis que les exonérations et allégements fiscaux sont nombreux pour encourager l’investissement, auront contribué à baliser le débat.

N’ayant pas eu à batailler pour d’éventuels amendements ciblant des taxes et impôts que les citoyens auraient mal supporté, les députés aussi bien ceux de la majorité que ceux de l’opposition ont mis le paquet dans leurs interventions sur les réalités de l’Algérie profonde, interpellant les membres du gouvernement sur des cas précis où des anomalies, des contraintes faisant obstacle à la dynamique de développement nécessitant des actions pour y remédier.

Dans l’exposé des problèmes et la présentation des revendications pour une meilleure conduite des projets et un meilleur suivi, gage d’une utilisation rationnelle des ressources en plus de prévenir les dépenses supplémentaires liées aux restes à réaliser les députés apportent dans leur argumentation de nombreux détails et précisions prouvant leur connaissance du terrain et leur désir ardent de voir s’accélérer le développement dans leur région.

Les représentants du peuple n’ont pas manqué de mettre l’accent également sur les contraintes et problèmes auxquels continuent d’être confrontés les citoyens, qu’il s’agisse des lourdeurs bureaucratiques, d’insuffisances au plan de la qualité du service dans les secteurs de la santé, du transport, de l’enseignement, des télécoms à l’heure des autoroutes de l’information, ceci à l’heure où le maître-mot est à la modernisation et à la qualité du service dans nos administrations et nos institutions, l’Etat ayant mobilisé d’importants moyens financiers à cette fin. Des critiques et remarques qui appellent à davantage d’efforts et de rationalité dans la démarche à tous les niveaux.

M. Brahim