Logements locations-vente,32 000 souscripteurs de 2002 convoqués dès avril

Logements locations-vente,32 000 souscripteurs de 2002 convoqués dès avril

Après ceux de 2001, les souscripteurs en 2002 au programme location-vente seront convoqués dès le mois prochain pour l’actualisation de leurs demandes.

C’est ce que le directeur général de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), cité hier par l’Agence presse services, indique. Justifiant cette annonce, Elias Benidir indique que sur les 20 000 souscripteurs (2001) convoqués jusqu’à présent par l’AADL, seuls 13 000 souscripteurs se sont présentés à leur rendez-vous. Ainsi, le taux d’affluence moyen des souscripteurs reçus est de 60 à 70% par jour.

Benidir explique la faible affluence

«Ce taux nous laisse croire qu’au moins 30% des premiers souscripteurs du programme AADL ont pu régler leurs problèmes de logement, par l’aide de l’Etat ou par d’autres moyens, durant les douze dernières années», relève le DG de l’agence qui a précisé que le nombre de souscripteurs 2001 concernés dépasse les 60 000. «Même si nous avons enregistré plus de 300 désistements, le reste des souscripteurs absents ne se sont pas manifestés, probablement, parce qu’ils ne trouvent aucun intérêt à se présenter à l’agence», ajoute Elias Benidir. Le nombre «important» des absents a poussé l’agence à augmenter ses capacités d’accueil, passant de 400 à 600 souscripteurs par jour, selon le DG de l’agence qui compte encore augmenter les capacités d’accueil pour atteindre 800 souscripteurs/jour. A ce titre, l’AADL a loué auprès de l’APC de Bir Mourad Rais une salle près du siège central de l’agence qui s’ajoutera aux chapiteaux déjà installés pour accueillir les souscripteurs convoqués.

L’opération se déroule bien…

Néanmoins, l’on se félicite à l’AADL de la «bonne» organisation de l’opération, en dépit de quelques difficultés relatives à la réception des convocations. « L’opération se déroule bien (…) nous n’avons pas enregistré de problèmes, à l’exception de celui du changement d’adresses pour lequel une équipe a été chargée pour le prendre en charge de manière efficace », déclare le DG. Toutefois, le premier responsable de l’AADL a souligné qu’un dernier avis sera publié par voie de presse avant la clôture de l’opération d’actualisation des dossiers, pour inviter les souscripteurs n’ayant pas reçu de convocation à se présenter à l’agence.

50% des dossiers passés par le fichier national

Selon Elias Benidir, cette opération sera achevée au plus tard en juillet prochain, mais les souscripteurs ne seront convoqués pour payer la première tranche du prix du logement qu’une fois les traitements de leur dossier achevé. A cet égard, M. Benidir a précisé que la moitié de dossiers reçus jusqu’à présent par l’AADL sont passés par le fichier national qui permet d’identifier les demandeurs de logements à l’échelle nationale.

Pas de date pour les nouvelles demandes

Cependant, le prix du logement ne sera fixé qu’après le démarrage des chantiers de construction, qui seront lancés probablement au cours du mois d’avril prochain, indique le DG de l’agence. Concernant les nouveaux dossiers, le directeur a précisé que la date de début de réception des nouvelles demandes de logement n’a pas encore été fixée, vu que « cela ne dépendra pas seulement de l’achèvement de l’opération de l’actualisation des anciens dossiers, mais de plusieurs autres facteurs organisationnels».

Gré à gré pour les Chinois

Concernant les entreprises de réalisation, l’AADL a préféré attribuer de gré à gré le marché de construction des premiers sites aux entreprises chinoises déjà présentes en Algérie. «Nous sommes tenus de lancer les premiers chantiers dans les plus brefs délais. Les entreprises mixtes récemment créées ne seront pas prêtes, ce qui nous a poussé à recourir aux entreprises chinoises qui ont déjà acquis une expérience appréciable en Algérie», a-til expliqué. Il est à rappeler que 11 sociétés mixtes ont été créées durant les derniers mois avec des partenaires portugais, italiens et espagnols pour contribuer à la réalisation des différents programmes de logements publics, notamment le programme AADL qui vise à construire près de 230 000 logements de type location-vente.

3 000 logements en attente de distribution

Concernant les logements qui n’ont pas encore été distribués, M. Benidir a indiqué que ce retard était dû à plusieurs obstacles à caractère technique notamment dans certains sites dont les travaux devraient prendre fin durant les premiers mois de l’année en cours. Selon le même responsable, l’agence a procédé à la distribution des logements au niveau du site de Bachdjarrah alors que celui d’Ouled Fayet connaît un retard dans les travaux «en raison notamment des conditions climatiques ayant marqué l’hiver». Le premier programme AADL porte sur la réalisation de 55 000 unités dont 27 400 unités à Alger. Cependant, 000 unités n’ont pas encore été distribuées notamment à Belle-vue (Aïn Benian), Ouled Fayet, Draria et Heuraoua (Alger). L’agence compte réceptionner le reste des logements avant la fin de l’année dès l’achèvement des travaux d’aménagement des routes, d’assainissement, d’eau et d’électricité.

C. B.

MAINTENANCE DES ASCENSEURS DES BÂTIMENTS

L’AADL cherche des professionnels

L’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) cherche des professionnels pour la maintenance des ascenseurs des bâtiments. A ce titre, l’agence lancera dans deux semaines, un appel d’offres national pour la création d’une société chargée de la maintenance des ascenseurs des bâtiments des cités relevant de cette agence au niveau du territoire national. Selon le Dg de l’AADL, la réhabilitation et la maintenance des ascenseurs des cités AADL seront confiées à des «professionnels» du domaine. Ainsi, la société devrait prendre en charge tous les aspects relatifs aux ascenseurs en veillant à leur fonctionnement permanent, et en réparant les pannes dans des délais ne dépassant pas les 72 heures.

Comme le cahier de charges redéfinira également, selon le même responsable, la fonction des concierges et des gardiens de ces cités pour améliorer les conditions de vie des habitants. Elias Benidir souligne dans ce cadre, la nécessité de mettre un terme au phénomène des gardiens «parasitaires» qui obligent les habitants à payer une somme mensuelle alors que ces charges relèvent des gestionnaires de ces cités.

C. B.