L’œuvre romanesque de Tahar Ouettar est une exploration « sans complaisance » des profondeurs de la société algérienne, pendant et après la guerre d’indépendance, a-t-on estimé mardi à Oum El Bouaghi au cours d’un séminaire consacré à cet écrivain disparu.
Le directeur de la maison de la culture Nouar-Boubaker, structure organisatrice de cette rencontre, Nouri Hellal, a rappelé dans un entretien à l’APS que l’auteur de « L’As », ayant été lui-même dans les rangs de la Révolution armée, a pu disséquer le drame de la guerre, les déchirements et les souffrances qu’elle avait engendrés. Il a ajouté que de ce fait, Ouettar « a inauguré une nouvelle ère dans l’histoire de la littérature et du roman algériens, en abordant des thèmes douloureux, alors que l’indépendance venait à peine d’être recouvrée »