Locaux laissés à l’abandon : “Donnez-les aux jeunes !”, lance le wali de Naâma

Locaux laissés à l’abandon : “Donnez-les aux jeunes !”, lance le wali de Naâma

Le wali de la wilaya de Naâma a exprimé son mécontentement à l’égard des travaux de construction lors d’une visite d’inspection.

Lounes Bouzegza a particulièrement réagi aux travaux en cours visant à finaliser le trottoir le long de la voie ferrée dans la commune de Naâma, soulignant le non-respect des normes et réglementations en vigueur.

Face à la qualité insatisfaisante des travaux, il a accordé une semaine à l’entrepreneur pour remédier aux lacunes identifiées, faute de quoi des procédures judiciaires seront engagées.

| À LIRE AUSSI : Dysfonctionnements et mauvaise prise en charge, 2 directeurs de santé limogés à Saïda

Le wali s’est également prononcé sur les locaux appartenant à l’État (ADLL, OPGI, etc.) qui sont fermés et inutilisés. Il a donné des instructions pour que ces locaux soient mis à la disposition des jeunes chômeurs à la recherche d’emploi. Un délai d’un mois a été fixé pour attribuer tous les locaux non loués aux jeunes de la région.

Dans le but de prévenir de tels incidents, Bouzegza a souligné l’importance d’un suivi technique rigoureux des projets et du strict respect des normes de qualité, afin d’éviter le gaspillage des fonds publics dans des projets et travaux de médiocre qualité.

Un père transportant son fils malade d’hôpital a hôpital ému les Algériens

Fayçal Benjeddou, un jeune garçon souffrant d’une pathologie rare et infectieuse, est plongé dans un état de léthargie quasi-totale pendant tout l’été.

Cette maladie affecte directement son cortex cérébral, le paralysant ainsi depuis plus d’un an. Aucun médecin à Djelfa n’a pu traiter ou expliquer la maladie de ce jeune garçon, qui a été admis dans plusieurs établissements auparavant.

| À LIRE AUSSI : Ils passent l’examen du BEM à 53 et 69 ans, ces Algériens determinés à reussir

Espérant que les spécialistes de la capitale puissent trouver une solution pour son fils, le père décide de se lancer dans ce périple malgré les ressources limitées. Portant son fils dans ses bras, il prend plusieurs bus en direction d’Alger, en partant de leur lieu de résidence à Djelfa.

Il parcourt ainsi près de 300 km dans des conditions extrêmement difficiles, motivé par l’amour paternel.

Cette initiative ne passe pas inaperçue aux yeux des Algériens. Une fois arrivés à l’hôpital spécialisé en maladies infectieuses « El Hadi Flici », Abdelhafid est filmé et photographié, et son acte de dévotion se répand dans tout le pays grâce à la magie d’Internet.