L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) va se tenir sa 13ème session du conseil d’administration les 30 et 31 mars en cours à Alger, a indiqué dimanche le ministère des Ressources en Eau dans un communiqué.
L’OSS, rappelle-t-on, est une organisation qui a pour objectif de concilier les efforts de l’Afrique pour améliorer les systèmes d’alerte et de suivi de la situation des cultures, de la sécurité alimentaire et des sécheresses.
Cette réunion est la deuxième activité organisée par l’OSS en Algérie en moins de trois mois après la clôture en janvier dernier du projet »Geo-Aquifer », 1er volet de la phase III du « système aquifère du Sahara septentrional », partagé entre l’Algérie, la Libye et la Tunisie, précise la même source.
Outre le ministre des Ressources en Eau, M. Abdelmalek Sellal, cette réunion regroupera le président en exercice de l’OSS et ministre tunisien de l’Environnement et du Développement durable, M. Nadhir Hamada, du ministre d’Etat sénégalais de l’Environnement, M. Djibo Leyti Ka, du ministre nigérien de l’Eau, M. Abdou Kaza, du Secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe, M. Habib Ben Yahia, du Secrétaire général de la Cen-Sad, M. Mohamed El Madani El Azhari, ainsi que de représentants de 23 pays et organisations membres et plusieurs observateurs.

Les participants évalueront les résultats enregistrés en 2009 et examineront le programme d’activité de l’organisation pour 2010, selon la même source qui ajoute qu’une table ronde est également prévue, consacrée à l’examen des questions prioritaires et devant être prises en compte dans l’élaboration de la stratégie 2020 de l’observatoire.
Etablie à Tunis, l’OSS regroupe 22 pays africains, cinq pays du Nord (Allemagne, Canada, France, Italie et Suisse) et quatre organisations sous-régionales représentatives de l’Afrique de l’Ouest (CILSS + Côte d’Ivoire), de l’Est (IGAD) et du Nord (UMA+ Egypte), une organisation sous-régionale travaillant sur l’ensemble de la zone circum-saharienne et des organisations du système des Nations unies et de la société civile.
Le rôle de cette organisation vise à donner une nouvelle impulsion à la lutte contre la désertification et à atténuer les effets de la sécheresse en offrant aux pays un espace d’échange d’expériences et la possibilité d’améliorer et d’harmoniser les procédures de collecte et de traitement de l’information.
Environ 46 % des terres en Afrique sont vulnérables à la désertification et la plupart des politiques et des stratégies de développement sont souvent axées sur la gestion des crises et de leurs conséquences plutôt que sur la prévention et l’alerte précoce, indique l’OSS sur son site internet.