Invité de l’émission “Akthar min midjhar” de la radio Chaîne 1, le ministre de l’Habitat a indirectement reconnu que des problèmes existent dans la concrétisation du programme lié au quinquennal en cours.
Alors que les livraisons annoncées pour 2014 étaient de 2,4 millions de logements, le chiffre officiel est finalement de 1,2 million d’unités, tout en maintenant l’inscription de la différence pour l’après-2014. Cependant, le ministre a assuré que le programme global permettra de couvrir les besoins exprimés en logements. Une affirmation qui laisse somme toute sceptique au regard de la manière dont est gérée la crise de logement, notamment dans sa formule sociale.
Comment, en effet, pourrait faire face le secteur devant la spéculation créée par les transactions, aussi illicites soient-elles, qui se font au grand jour. Il n’est de secret pour personne que beaucoup de logements sociaux sont, quand ils ne sont pas vendus, loués. Et si pour le ministre, son secteur est dans l’incapacité de vérifier ces transactions dont il confirme l’application, dans ce cas, de la loi dans toute sa rigueur, il n’en demeure pas moins que le mal est bien là. Dans un tour d’horizon, Noureddine Moussa est revenu sur la problématique d’attribution du logement promotionnel aidé (LPA) relatif à la catégorie des cadres et couples de cadres dont les salaires dépassent les 90 000 DA.
Pour cette dernière, il faut attendre janvier prochain avec l’augmentation du SNMG à 18 000DA pour pouvoir prétendre à cette formule. Du volet AADL/Cnep, nous n’apprendrons rien pour Alger, puisque les deux programmes implantés à Réghaïa et Rouiba avancent cahin-caha suite à un litige de foncier en voie de règlement, selon le ministre. Quant au programme AADL 2001 et 2002, le ministre annonce de grandes livraisons pour la fin de cette année. Il faut retenir, toutefois, qu’un problème technique a fait délocaliser 791 logements du site de Draria vers Aïn Bénian. Ce dernier programme connaîtra en conséquence des retards. Au chapitre des chalets de Boumerdès, l’invité de la radio a affirmé qu’il ne subsiste aucune famille sinistrée non relogée et que les actuels occupants n’ont rien à voir avec le séisme.
A. F.
