La population algéroise devra identifier les candidats via les 1490 panneaux publicitaires
La Commission de supervision des élections que dirige Slimane Boudi a eu le dernier mot sur les litiges.
La campagne électorale s’ouvre ce dimanche maintenant que chaque parti politique connaît ses listes de candidatures à travers les 48 circonscriptions électorales du pays et dans les 4 divisons électorales destinées au vote de la communauté algérienne vivant à l’étranger. La classe politique affine sa stratégie électorale pour convaincre sa cible. Les millions d’électeurs inscrits sont visés.
Au retour, ceux qui sont décidés à se rendre aux urnes attendent les propositions faites par les compétiteurs au Parlement. En lice, 44 formations politiques et des listes d’indépendants. Les préparatifs de cette élection sont presque achevées. La période des recours de dépôts de listes de candidatures a pris fin. Un bras de fer est engagé entre l’administration qui rejetait des dossiers et la classe politique qui défendait sa cause pour valider ses candidatures.
La Commission de supervision des élections que dirige Slimane Boudi a eu le dernier mot sur les litiges. Cependant, on ignore le nombre des cas enregistrés durant le processus de dépôt des dossiers de candidatures. Ensuite, il a été question de la numérotation des bulletins de vote pour faciliter l’identification des partis lors du scrutin.
Pour ce faire, un tirage au sort est organisé dans chaque wilaya sous la direction de la Commission de wilaya de surveillance des élections législatives avec la participation de la direction de la réglementation des affaires générales (Drag). Chaque liste de parti portera un chiffre. Mais ce chiffre n’est pas le même dans toutes les circonscriptions électorales que compte le pays.
Ensuite, vint le processus de l’installation des tableaux d’affichage à travers les 1541 communes que compte l’Algérie. Pour les 57 communes de la capitale, on dénombre 617 centres de vote et 4886 bureaux de vote.
La population algéroise devra identifier les candidats via les 1490 panneaux publicitaires érigés sur les places hautement fréquentées d’Alger. pour assurer le déroulement du vote, 36.000 éléments sont mobilisés par les services concernés pour encadrer le scrutin. La période électorale s’étale sur 21 jours. Elle prend fin le 6 mai à minuit, soit à 3 jours du vote. Pour s’adresser à la population dans la capitale, les autorités ont réservé 80 lieux de meetings dont 40 salles publiques, 30 salles omnisports et 10 stades. Le procédé est observé à l’échelle nationale.
En ce qui concerne la répartition de ces espaces en fonction des partis rivaux et des horaires, un tirage au sort est organisé. Les partis peuvent permuter entre eux et à leur convenance les lieux de campagne. Il reste cependant, les médias publics, notamment la télévision et la radio. Le temps de passage réservé à la campagne électorale sera réparti sous peu.
Toutefois, la Commission nationale politique de surveillance des élections semble abdiquer sur sa revendication principale pour imposer un bulletin unique au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Donc, chaque parti aura son bulletin de vote portant un numéro.