Maria Sandra Mariani, 53 ans, avait déclaré le 18 février être entre les mains d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, et aurait été déplacée dans plusieurs pays.
Maria Sandra avec un officier burkinabé.
L’Italienne Maria Sandra Mariani, enlevée le 2 février 2011 en Algérie et libérée mardi, a quitté Ouagadougou peu après 20H00 (heure locale et GMT) pour l’Italie à bord d’un avion affrété par le gouvernement italien.
L’ex-otage, âgée de 53 ans, visiblement très affaiblie avant de prendre l’avion, a été « récupérée par les autorités burkinabè dans la région de Tessalit », au nord du Mali – zone actuellement contrôlée en partie par le mouvement islamiste Ansar Dine – a déclaré un haut responsable sécuritaire burkinabè généralement impliqué dans les négociations pour la libération d’otages.
Cependant, les conditions de la libération de l’otage italienne n’ont pas été divulguées. « Il y a eu à la fois action diplomatique et action des services de renseignements. Il y a des détails que nous ne pouvons pas divulguer », a déclaré un porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères.
Selon ce dernier, l’Italienne a été déplacée dans deux ou trois pays durant sa détention, mais il n’a pas indiqué dans quel pays elle avait été détenue. Le ministre italien de la Coopération internationale et de l’Intégration Andrea Ricardi a annoncé qu’il se rendrait au Burkina vendredi pour remercier le gouvernement. « C’est la fin heureuse d’une très longue captivité », s’est-il félicité.
L’Italienne avait été kidnappée dans la région d’Ilidina, près de la ville de Djanet, dans le sud-est de l’Algérie où elle s’était rendue à plusieurs reprises. Peu après son rapt, elle avait déclaré le 18 février être en vie et être entre les mains d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans un enregistrement audio diffusé par la chaîne de télévision Al-Arabiya basée à Dubaï.
AFP