L’Italie déconseille à ses ressortissants de se rendre en Algérie

L’Italie déconseille à ses ressortissants de se rendre en Algérie

Après le Travel Warning des Etats- Unis d’Amérique du mercredi dernier, c’est au tour de l’Italie de déconseiller à ses ressortissants de se rendre en Algérie eu égard aux conditions sécuritaires qui règnent dans le pays.

En effet, le ministère italien des Affaires étrangères, a publié, samedi, un communiqué dans lequel il a rappelé à ses ressortissants que « la sécurité en Algérie souffre de l’instabilité dans la région du Sahel, qui a connu un moment de grande tension avec l’attaque terroriste contre le site de la » Sonatrach – British Petroleum – Statoil « , qui a eu lieu en Janvier 2013 In Amenas ».

Le même ministère a souligné que « compte tenu de la situation sécuritaire générale dans cette région et en tenant compte de l’enlèvement de deux ressortissants italiens en février et Octobre 2011 (respectivement dans les territoires au sud de la ville de Djanet, à l’ouest et à proximité de Tindouf) ainsi que des activités liées à lutte contre le terrorisme menée par les forces algériennes dans le Sud du pays, il est déconseillé de se rendre dans les régions limitrophes de l’Algérie avec la Tunisie, le Mali, le Niger, la Libye et la Mauritanie et dans les régions de Djanet, Illizi, Timimoun et de Tamanrasset ».

Comme elle invite ses ressortissants à sursoir à tout voyage « non essentiel » dans les camps sahraouis de Tindouf en relevant que « les mesures de sécurité et le niveau de protection des camps sahraouis ne sont pas homogènes ».

Pour le ministère italien des affaires étrangères, « même si il est souhaitable d’avoir une escorte armée pour tout déplacement dans cette région », dans ces camps fréquentés par des terroristes, des bandes armés et des activistes du Polisario, « on y trouve des armes de toutes sortes provenant de la Libye ».

Dans le même bulletin avis aux voyageurs, l’Italie rappelle qu’ »il y a deux ans, la ressortissante italienne Rossella Urru et deux Espagnols avaient été enlevés pendant environ un an, puis relâchés en contre partie de rançons en millions d’euros versées par leurs gouvernements respectifs italiens et espagnols.