Ce que l’histoire du football nous dit de l’Italie
1934, 1938, 1982 et 2006 : le maillot azzurro de la Squadra est orné de quatre étoiles. Une de moins que le Brésil. Mais une de plus que l’Allemagne. Deux de plus que l’Argentine et l’Uruguay. Parmi les huit nations couronnées depuis 1930, l’Italie est la seule quadruple championne du monde. Elle est aussi vice-championne d’Europe en titre.
- La fiche de l’Italie
Pour mesurer la régularité de la Nazionale, deux chiffres : elle a disputé six finales de Coupe du monde (1934, 1938, 1970, 1982, 1994, 2006). Et n’en a perdues que deux. A chaque fois face au Brésil.
Sa dernière présence sur le sol d’Amérique latine ne lui laisse pas un souvenir mémorable. En 1986, au Mexique, l’Italie a vite cédé son titre. Eliminée dès les huitièmes de finale, par l’équipe de France (2-0).
La dernière édition, en Afrique du Sud, l’Italie l’a traversée comme une ombre. Elle a été sortie dès la phase de poules, en terminant dernière du groupe F, derrière le Paraguay, la Slovaquie et même la Nouvelle-Zélande ! Quatre ans plus tard, la Squadra se doit une revanche. C’est dans ses gênes : depuis 1934, date de sa première participation à une Coupe du monde, elle réussit une édition sur deux. Au Brésil, elle se contenterait d’un quart de finale contre le Brésil ou l’Espagne. Plus si affinités. Quand on s’appelle l’Italie, on voit forcément plus loin…