Six mois nous séparent du début du Mondial brésilien où notre EN sera présente à ce grand évènement footballistique planétaire. Les Verts, qui participeront pour la 4e fois de leur histoire à une Coupe du monde, ont hérité d’un groupe difficile avec des sélections qui n’ont jamais affronté l’Algérie par le passé dans un Mondial.
A l’issue du tirage au sort effectué le 6 décembre passé à Bahia, au Brésil, le sélectionneur national Vahid Halihodzic a été prudent dans ses déclarations en reconnaissant que la mission des Fennecs ne s’annonce guère aisée contre des adversaires solides. «On affrontera des équipes solides, ce qui rendra notre tâche difficile. On va se battre pour essayer de réussir un bon résultat, mais je ne promets pas le second tour aux Algériens. On doit dès maintenant penser à bien préparer ce grand évènement», avait souligné le coach des Verts. On ne sait pas encore à travers les propos du sélectionneur national s’il s’agit d’une stratégie pour que les joueurs puissent prendre les trois adversaires au sérieux et surtout ne pas s’enflammer, ou bien ce sont les convictions de l’ex-sélectionneur des Eléphants.
Stabiliser son effectif, un gros souci
Depuis qu’il a pris ses fonctions à la tête de la barre technique des Fennecs, Vahid Halihodzic a essayé plus de 60 joueurs avant d’arrêter une liste élargie variant entre 35 et 38 joueurs. Après deux ans et demi, l’entraîneur bosniaque n’est pas encore arrivé à stabiliser son effectif. Les deux dernières rencontres barrages qualificatives pour le Mondial brésilien ont été la preuve que Halilhodzic tâtonne encore et hésite sur certains postes. Le prochain chantier du sélectionneur national est de trouver le bon groupe qu’il faut et, surtout, les joueurs qui répondent à des critères bien précis pour faire partie de la liste finale pour la Coupe du monde 2014. Il est clair que l’EN actuelle n’a ni le même vécu, ni la même structure que celle de 2010, version Rabah Saâdane. C’est pour cela qu’il doit chercher des leaders capables de propulser le groupe. Même si Bougherra joue le rôle de leader naturel dans l’équipe actuelle, ce n’est pas suffisant car la sélection a besoin d’un leader technique pour mieux orienter le jeu de la sélection.
Même si le parcours des Verts a été positif lors des éliminatoires qualificatives à la Coupe du monde 2014, son jeu n’a pas été convaincant. Les Verts ont alterné le bon et le moins bon. Les changements perpétuels opérés par le sélectionneur national ont empêché l’équipe d’avoir un jeu cohérent. Halihodzic est conscient de cela, c’est pour ces raisons qu’il n’a pas caché son inquiétude pour ce cas bien précis.
Surtout faire le bon choix
Les trois prochains mois vont certainement peser dans la balance de Vahid pour faire le choix de la liste des 23 sélectionnés pour le Brésil. Le suivi des joueurs et leurs performances dans leurs équipes respectives conditionneront à 95% cette fameuse liste. Il est clair que les joueurs qui n’auront pas beaucoup de temps de jeu ont de fortes chances de ne pas figurer dans la liste finale. Mais le problème va certainement se poser pour le cas des cadres de l’équipe qui ne seront pas compétitifs. C’est le casse-tête qui pourrait perturber Vahid avant le match amical du 5 mars prochain. Une rencontre qui revêt certes un cachet amical, mais qui aura certainement une grande importance pour le sélectionneur national qui sera certainement fixé sur le potentiel de chaque joueur.
La liste dévoilée le 1er juin
En choisissant de jouer le 31 mai un match amical (probablement face au Japon), le sélectionneur national a ses raisons. Vahid sait pertinemment qu’il doit prendre seulement 23 joueurs pour le Brésil, un choix qui ne sera pas facile, mais en tant que patron du staff technique, il devrait trancher en dernier lieu et éliminer certains joueurs. Comme Vahid a des doutes sur quelques postes, il a décidé d’attendre tranquillement le second match amical des Fennecs programmé le 31 mai à Tchaker pour dévoiler le lendemain la liste des 23 heureux sélectionnés pour le pays de la Samba.
K. H.
