l’investissement sera fait par l’agenor,Une usine de raffinage d’or à Baraki

l’investissement sera fait par l’agenor,Une usine de raffinage d’or à Baraki

Le but étant de promouvoir le bijou traditionnel de toutes les régions d’Algérie.

Parmi les nombreuses réalisations en cours de l’Agence nationale pour la distribution et la transformation de l’or (Agenor), on relève en premier lieu la nouvelle installation d’affinage d’or réalisée à Baraki (Alger) dont les tests de production par des techniciens de l’entreprise italienne «Italimpianti» sont prévus au cours de ce mois.

C’est ce qu’a indiqué hier à la presse le président-directeur général d’Agenor, Madjid Cherifi, qui a précisé que sept autres projets sont en cours. Il s’agit des ateliers et points de vente de bijoux touareg de Tamanrasset, de bijoux kabyles de Fréha dans la wilaya de Tizi Ouzou, où seront également implantés d’autres points de vente à Tizi Ouzou-ville et à Béni Yenni, les ateliers de bijoux de l’Ouest algérien de Bensenouci (Oran) et ceux d’Illizi ou de Djanet qui sont en cours.

En outre, précise encore Cherifi, Agenor a testé avec succès en janvier, la fabrication de feuilles d’or par laminage dans son usine de Baraki. Ces feuilles d’or pur de 99,9%, de 0,001 mm d’épaisseur, soit 1 micromètre, égalant un millimètre divisé par mille, par affinage, doivent servir au recouvrement de certains monuments ou ouvrages historiques comme à Versailles. Il s’est félicité que l’usine de Baraki ait réussi ces derniers jours un affinage atteignant 0,003 mm d’épaisseur.

Cherifi a également annoncé pas moins de cinq projets en cours dont on peut citer les ateliers à Batna de bijoux chaouis très peu connus et en voie de disparition pour cause de manque de relève, celui de design de bijoux, de fabrication de médailles, de feuilles d’or et de fil d’or. Quatre autres projets, programmés pour 2014/2016 sont en maturation. Il s’agit de la fabrication de brasure enrobée (baguettes de soudure en argent), les sels d’or et d’argent utilisés dans les secteurs de l’industrie et de la santé, ainsi que le nitrate d’argent destiné aux miroitiers et de différents alliages de métaux précieux pour obtenir une matière en or de toutes les couleurs. Cherifi a par ailleurs souligné l’importance de la récupération de divers produits à base de métaux précieux (or, argent, palladium et platine) notamment dans les laboratoires de cimenteries en vue de les exporter comme a été expédiée récemment vers l’Europe une petite quantité de cette récupération.

Cette récupération est opérée sur les catalyseurs d’échappement auto, les produits électroniques et électroménagers… Un secteur qui pourvoit l’Europe à hauteur de 70% d’or fin précise-t-il.

Abordant la question des prix pratiqués, le conférencier dira que le gramme d’or fin est cédé à 5950 DA en lingot pour une quantité de moins de 5 kg et à 5870 DA pour moins de 20 kg. Les achats effectués auprès de l’entreprise Enor qui exploite le gisement d’or d’Amessmessa (Hoggar) se sont élevés à 324 kg en 2011 et à 302 kg en 2012. Cette baisse d’achat reflète le recul de production par Enor, contre une production d’une tonne en 2009, depuis le retrait de la compagnie australo-anglaise GMA. Cette baisse d’achat (90 kg seulement en 2012), a été compensée par des importations d’or fin.

D’autres actions stratégiques ont été concrétisées dans le domaine commercial-achat avec la signature à Niamey en octobre dernier d’un contrat avec Somini Niger pour l’approvisionnement en or minier, l’accord de principe de décembre 2012 du Soudan pour l’achat d’or, une prochaine mission similaire en Mauritanie et enfin l’accord de principe signé en novembre 2012 de Cookson-Clal France) dont la concrétisation est prévue janvier-février 2013. Ce partenaire est un fournisseur et grossiste en bijoux et fournit aux bijoutiers divers matériels de production.