L’Intersyndicale de la fonction publique a entamé hier son troisième et dernier jour de grève. Une rencontre se tiendra le 5 décembre pour décider des actions à mener pour exiger le maintien de la retraite anticipée et de la retraite sans condition d’âge.
Hier encore, plusieurs secteurs de la fonction publique ont été paralysés par le mouvement de grève lancé par l’Intersyndicale, en particulier l’éducation et la santé qui ont adhéré à plus de 65% à ce mouvement.
Il est indiqué que « l’administration publique a été paralysée par la grève observée notamment par les fonctionnaires de l’éducation nationale, tous corps confondus, avec 69,70%, les travailleurs communaux avec 65%, les praticiens de la santé avec un taux de 60,50%, la formation professionnelle avec 45%, les fonctionnaires de la santé avec 56,20% et l’enseignement supérieur avec 33,70%, les travailleurs de l’électricité et du gaz avec 10% ».
Les douze syndicats autonomes de la fonction publique ont réitéré la détermination des travailleurs des différents secteurs de la fonction publique à faire pression sur les pouvoirs publics jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications.
Pour ce faire, des actions « plus radicales » seront envisagées, selon les représentants des syndicats autonomes. Une rencontre se tiendra le 5 décembre au lieu du 3, date annoncée auparavant par l’Intersyndicale.
L’Intersyndicale de la fonction publique (l’éducation, la santé publique, la formation professionnelle, l’administration des établissements, l’enseignement supérieur, les APC) jugent que les pouvoir publics sont responsables de ce blocage. A rappeler que les deux premiers jours de grève ont connu une forte mobilisation de la part des travailleurs des différents secteurs.