L’intersyndicale de la Santé publique qui regroupe les Praticiens généralistes, spécialistes, dentistes, pharmaciens, psychologue et professeurs d’enseignement paramédical a annoncé mercredi un préavis de grève pour début du mois de mai.
En décidant de fédérer leur forces, les différents syndicats de la Santé espèrent ainsi de se faire entendre de la tutelle qui continue à faire la sourde oreille aux revendications.
Cette décision a été prise en fait mardi lors d’une réunion des syndicats. Ces derniers ont fait le point sur l’état d’avancement des revendications par le ministère.
Le diagnostic dressé est tout simplement alarmant s’agissant aussi de la situation du secteur de la Santé. Au sujet des revendications socioprofessionnelles, les syndicats se sont étonnés que les instructions du Premier ministre, après la réunion avec l’intersyndicale du 12 février, ne soient pas suivies d’effets.
“Devant l’absence de suites malgré les délais de deux mois, et devant le silence affiché par ses instances par rapport aux lettres de l’intersyndicale adressée au premier ministre et au ministre de la santé en date du 6 avril 2013″ l’ISSP a décidé de recourir une fois encore à la protestation.
Et ce sera les 6, 7 et 8 mai prochain avec la tenue d’un rassemblement national, le dernier jour devant le siège du Ministère de la Santé à El Madania.
Pour autant l’Intersyndicale, qui manie la carotte et le bâton laisse aussi la porte ouverte au dialogue. Elle le dit dans son communiqué “réitérant sa disponibilité au dialogue, l’intersyndicale soucieuse de la défense des droits des professionnels de la santé et de la défense des droits du malade et du secteur de la santé interpelle le premier ministre et le ministre de la santé pour prendre en charge les différents points soumis à ces instances” note le communiqué de l’ISSP.
Cet appel à la grève intervient au moment où les praticiens de Santé publique poursuivaient mercredi le troisième jour de grève, à l’appel de leur syndicat le SNPSP.
