L’Institut Pasteur d’Algérie dément toute “rupture de la chaîne de froid du vaccin anti-poliomyélite”

L’Institut Pasteur d’Algérie dément toute “rupture de la chaîne de froid du vaccin anti-poliomyélite”
linstitut-pasteur-dalgerie-dement-toute-rupture-de-la-chaine-de-froid-du-vaccin-anti-poliomyelite.jpg

Réagissant à certains écrits de la presse, l’institut Pasteur d’Algérie a relevé lundi dans un communiqué que “la coupure de courant survenue en juin dernier n’a, en aucun cas, provoqué une rupture de la chaîne de froid du vaccin anti-poliomyélite” et regrette les affirmations tendancieuses et alarmistes colportées”.

La même institution a rassuré quant à la disponibilité, la conformité et la qualité des sérums et vaccins mis à la disposition de la population.

Dans le même communiqué est précisé, toutefois, qu’”une diminution de la température à moins quinze degrés centigrades (-15 C) a été constatée” et que “suite à cela, la vérification des pastilles de contrôle du vaccin a immédiatement été effectuée et a montré que l’indicateur n’a pas changé de couleur attestant, par conséquent, de la conformité du vaccin”.

L’institut Pasteur d’Algérie a reconnu que “pour plus de sécurité, la quantité de vaccin incriminée a été mise en quarantaine et soumise au contrôle selon les normes et bonnes pratiques qu’observe le laboratoire de contrôle de qualité de l’institut, garant de la conformité des vaccins mis à la disposition de la population, ainsi que les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)”.

“Les résultats des contrôles effectués sont venus conforter ceux des pastilles de contrôle et confirmer, par conséquent, l’innocuité, l’efficacité et la qualité de ces vaccins”, a souligné la même source.

Par ailleurs, “le programme de distribution du vaccin anti-poliomyélite n’a connu et ne connaîtra aucune perturbation liée à cet incident, du fait de la conformité du vaccin incriminé et, d’autre part, du fait que l’institut dispose de stocks de vaccins couvrant les besoins de la population conformément au programme établi par la direction de la prévention du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière”, a assuré l’institut Pasteur.