Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) s’est illustré, jeudi dernier, par une sortie qui ne sied, certainement pas, à sa position d’organisation chargée de défendre les droits humains dans notre pays. Le CNDH n’hésite pas, en effet, à mettre les pieds dans le plat et à se mêler de politique de façon plutôt grossière.
C’est par un communiqué au contenu éloquent que l’instance gouvernementale invite “toutes les franges de la société algérienne et, notamment, les jeunes à une participation large, intense et active” aux élections locales du 23 novembre.
Le CNDH va même jusqu’à considérer qu’il est “de son devoir de lancer” cet appel. L’instance aurait plutôt gagné en crédibilité à se prononcer sur les nombreuses atteintes aux droits de l’Homme, notamment la liberté d’expression bafouée ici et là.
