Nouveauté n La réalisation de projets d’urbanisme dont des immeubles d’habitation devrait compter des installations adaptées (façades et toitures..) afin d’aller vers zéro consommation d’énergie électrique.
C’est l’une des recommandations des experts chercheurs dans les énergies renouvelables ayant pris part hier au 2e atelier «Reelcoop» (Renewable Electricity Cooperation) tenu à l’Unité de développement des équipements solaires (Udes) de Bou Ismaïl (Tipasa). Ce projet entre dans le cadre du programme Fp7 de la coopération scientifique entre l’Union européenne et l’Algérie dans le domaine scientifique. Ainsi, l’intégration de l’électricité d’origine renouvelable dans le réseau électrique a été donc au centre de cet atelier de haut niveau. «Nous voulons nous inspirer de l’expérience réussie de certains pays dont le Portugal dans l’urbanisme et l’installation de panneaux solaires au niveau des immeubles. Ce système, déjà tenté chez nous, a vu un surplus d’énergie électrique», nous a fait savoir le directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Nourredine Yassa, d’où l’importance de l’implication des promoteurs dans les milliers de projets d’habitat et d’infrastructures, selon le même responsable qui voit l’importance aussi de la création de l’énergie à partir de déchets organiques et du biogaz émanant de ces déchets.
Selon M.Yassa, le bilan énergétique de l’Algérie fait état de plus de 40% d’énergie consommée au niveau des immeubles. Le directeur de l’Udes, le Dr Belkacem
Bouzidi, s’interroge pourquoi les projets d’habitat et d’urbanisme dont les grands projets de logement (AADL, LPP…), les mosquées et toute infrastructure ne comptent pas d’installations solaires dont des chauffe-eaux solaires au niveau des toitures.
«Nos panneaux solaires qui ont été installés par Naftal au niveau de l’autoroute Est-Ouest ont donné leurs résultats. Une technologie donc déjà maîtrisée par nos chercheurs dans le développement durable et le développement socioéconomique du pays».
Le Workshop a vu la participation d’experts, chercheurs et universitaires nationaux et étrangers dont des espagnols et des portugais. Ils ont discuté de l’approche distribuée pour la génération d’électricité d’origine renouvelable.
Souad Labri