L’inspecteur général du ministère de l’éducation, qui commentait vendredi les résultats du BEM, est également revenu sur les fuites du Bac.
Cela pour rappeler qu’ « il ne s’agit pas d’un cas isolé, mais bien d’un complot, dans le but de porter atteinte à l’Algérie ». Medjadi Messeguem, indiquera que « l’enquête en vue d’identifier les membres du réseau qui est derrière les fuites se poursuit sous la conduite de la gendarmerie nationale et que tous les mis en cause seront traduits devant la justice devant laquelle ils auront à répondre de plusieurs chefs d’inculpations ».
Internet interrompu, au niveau des centres d’examens
Au sujet du Bac partiel, dont les épreuves sont prévus du 19 au 23 juin, la ministre de l’éducation nationale, Mme Nouria Benghabrit est revenue sur la question pour expliquer que les sujets seront totalement sécurisés. Et que dans le cadre de ce dispositif de sécurisation, la connexion internet sera interrompue, au niveau des centres d’examens sur tout le territoire national.
La ministre de l’éducation qui n’a pas voulu infirmer ou confirmer si les éléments de l’armée seront mobilisés, dans le cadre du dispositif du Bac partiel, a expliqué que les responsables de l’ONEC, seule institution habilitée à sélectionner les questions avant impression, sont instruits pour prendre en considération certains paramètres ; Il s’agit en particulier de l’état psychologiques des candidats, du fait que les épreuves se déroulent aussi en plein mois de Ramadhan. Et en attendant le débuts des épreuves le 19 juin, les corrections se poursuivent normalement pour les filières non touchés par la fraude.