A. Mallem

Ces derniers ont expliqué que les commerçants informels, les marchands à la sauvette qui sont toute la journée à jouer au chat et à la souris avec les services de la sûreté urbaine qui les pourchassaient, viennent maintenant d’entrer carrément dans le quartier pour l’occuper et poser leurs étals sous les balcons, devant les portes d’entrée, en obstruant toutes les issues et en créant tout un charivari du matin au soir. «Notre situation devient intenable et nous sommes à bout de nerfs», ont poursuivi nos interlocuteurs, dont l’appel qu’ils viennent de lancer ressemble à un SOS. C’est dans leur écrasante majorité maintenant que les habitants de cette cité populaire réprouvent et condamnent le comportement des marchands qui les ont envahis.
« La situation s’aggrave et il y a risque d’échauffourées entre les marchands indisciplinés et la population du quartier qui ne peut supporter plus longtemps le fait accompli imposé par les commerçants informels », a terminé N. Y. sur un air de lassitude. Hier, c’était samedi, et nous avons éprouvé beaucoup de difficultés pour entrer en contact avec un responsable au secteur urbain de Boudraa Salah, ou des responsables à la mairie centrale afin de demander des explications ou des informations sur cette situation qui perdure dans cette cité.