L’incinération des déchets à l’index

  Les services de la direction de l’environnement de la wilaya de Tébessa ont recensé quelque 180 espaces verts, sites répartis sur une surface globale de plus de 85 ha. Ceci est plutôt encourageant en dépit du climat sec sévissant dans la région, caractérisé par les grandes différences de températures hivernales et estivales. Un climat semi-aride à la pluviométrie irrégulière.

Les jardins publics réalisés au centre-ville de Tébessa, aux alentours de la muraille byzantine, à la cité Nahdha, Dokane, à Yahia Fares, des espaces verts assez bien entretenus se caractérisant par la diversité de leurs plantes. D’autres projets de création d’espaces verts sont en cours, d’après la même source. Reste à savoir si toutes ces richesses végétales ornementales et autres sont vraiment préservées devant certains actes inciviques de dégradation. Le citoyen pour lequel sont créés les jardins publics, pour son bien-être, est-il conscient de l’importance de la verdure ? Une culture que l’initiative des clubs verts installés au niveau des établissements éducatifs doit entretenir, car la protection du milieu environnemental commence très tôt. Toujours concernant le volet environnement, à Hammamet, localité située à une quinzaine de km à l’ouest du chef-lieu, c’est un autre problème qui envenime la vie des habitants de la petite ville, censée être un haut lieu de villégiature. L’émission sans discontinuer d’une fumée suffocante d’une décharge publique transforme le quotidien des gens en enfer. Des ordures ménagères et autres, qui, initialement devaient être enfouies au CET de T’noukla, à la sortie est de Tébessa, sont incinérées sur place. Résultat : les gaz toxiques émanant des monticules d’immondices continuent jour et nuit d’empoisonner les habitants et d’être responsable de plusieurs pathologies respiratoires.