L’importation de services devient un véritable casse-tête pour le gouvernement Ouyahia, qui tente par tous les moyens de mettre un terme à cette hémorragie, puisque ces importations ont dépassé pendant deux années consécutives les 11 milliards de dollars.
Les transferts d’argent vers l’étranger pour l’importation des services dépassent d’ailleurs le coût des importations de marchandises, à l’instar des produits alimentaires et des équipements, ce qui pousse le gouvernement à réfléchir sérieusement à ce problème.
Les statistiques fournies par la banque d’Algérie précisent que des importations de différents services qui englobe « les opérations de réassurance des infrastructures des entreprises et des sociétés, les différentes études dont les études de faisabilité, l’étude de marché, l’audit menées pour les entreprises, les structures, les banques, les entreprises publiques, et les opérations d’assistance technique », sont estimées à 11.63 milliards de dollars pour l’année 2009, soit plus de 4.96% de plus que l’année précédente, qui a enregistré l’importation de 11.08 milliards de dollars de services.