L’immigration serait négative selon les Français

L’immigration serait négative selon les Français

Selon les Français l’immigration serait négative dans divers domaines tel que l’économie, la cohésion nationale, la sécurité, pour eux il est préférable de ne plus accueillir d’étrangers.

D’après un sondage publié par le Journal du dimanche (JDD), « 58% des Français jugent négatif le rôle de l’immigration de manière générale, et la tendance se retrouve dans presque tous les thèmes déclinés: croissance (54%), avenir du pays (55%), identité du pays (58%), respect de la laïcité (61%), cohésion de la société (64%), ou encore sécurité (66%).

64% jugent qu’accueillir des immigrés supplémentaires n’est pas souhaitable, alors que de nombreux clandestins arrivent régulièrement en Europe, et que la question migratoire risque d’être importante dans le débat public avant les élections européennes de mai 2019″. 

A travers le sondage, on pourrait remarquer l’hostilité d’une population française qui a intégré nombreux immigrés depuis des décennies, un phénomène qui engendré une transformation au sein de la société, et ce dans un contexte économique national peu reluisant. Cependant, « 61% pensent que la France devrait accueillir les migrants fuyant la guerre et la misère, 71% considèrent qu’elle permet au patronat de tirer les salaires vers le bas; et 60% qu’il faut choisir ses immigrés en fonction des besoins économiques du pays, 63% d’entre eux sont pour la suppression des accords de Schengen instaurant la libre circulation des personnes au sein de l’UE, se prononçant ainsi de facto pour un rétablissement des frontières nationales ». D’après le même sondage: « 54%a préféré que l’accueil et la répartition des migrants en Europe soit décidée au niveau national. Mais ils ne sont pas opposés à ce que la France participe à une action concertée d’accueil, puisque 51% sont favorables à ce que la France accueille une partie des migrants qui arrivent sur les côtes grecques, italiennes ou espagnoles ».

Ainsi ce sondage a été réalisé par l’institut IFOP entre le 23 au 26 novembre, auprès d’un échantillon représentatif de 1.015 majeurs, selon la méthode des quotas.