Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a estimé samedi à Constantine que la limitation du nombre de mandats présidentiels « ne peut constituer un préalable à la démocratie ».
Intervenant au centre culturel Benbadis, lors d’une rencontre régionale avec les élus de son parti dans les wilayas de l’Est du pays, M. Benyounès a qualifié de « faux débat » la campagne « pour ou contre un quatrième mandat de l’actuel chef de l’Etat ».
Affirmant qu’il soutiendrait le président de la République au cas où il déciderait de se présenter pour un quatrième mandat, le secrétaire général du MPA a souligné, dans ce contexte, que la candidature aux présidentielles prévues en 2014 est un « droit consacré par la Constitution pour tout citoyen algérien ».
Pour M. Benyounès, la candidature du président Bouteflika pour un quatrième mandat « ne concerne que le candidat lui-même, la désignation du futur président de la République revenant, en dernier ressort, au peuple ».
S’agissant de la révision de la Constitution, le secrétaire général du MPA, à conditionné l’adhésion de son parti à la révision de la Loi fondamentale du pays à la « préservation du caractère démocratique et républicain de l’Etat algérien et à la préservation du Conseil de la Nation avec son tiers présidentiel ».
Evoquant les « scandales » qui secouent de grandes entreprises du pays, M. Benyounès, a appelé à « éviter de jeter des cadres de l’Etat en pâture », estimant que « seule la justice désignera les coupables ».
Considérant que « la menace sur l’Algérie persiste », le SG du MPA a fustigé « ceux qui tentent de politiser les revendications socio-économiques des jeunes des villes dans le sud du pays ».
La rencontre avec les élus dans l’Est algérien sera suivie par un regroupement similaire des élus dans l’Ouest du pays, à Mascara, puis à Alger pour les élus du Centre, avant la tenue, en juin prochain, du congrès extraordinaire destiné à mettre les structures du parti au diapason de sa situation organique qui ne cesse d’évoluer, a précisé M. Benyounès.