L’imagerie médicale prend une place de plus en plus importante en Algérie

L’imagerie médicale prend une place de plus en plus importante en Algérie

L’imagerie médicale prend une place « de plus en plus importante » en Algérie pour le diagnostic des pathologies, notamment le cancer du sein, a indiqué vendredi à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès  qui intervenait à l’ouverture d’une journée d’étude sur le cancer du sein, organisée par la Société algérienne de radiologie médicale (Satim) en collaboration avec la société française de radiologie.

7500  nouveaux cas de cette pathologie touchant les femmes, sont enregistrés annuellement en Algérie, causant le décès de 3500 d’entre elles, et l’ampleur que prend l’imagerie médicale en Algérie est de bonne augure, d’autant plus que « le cancer du sein représente la première localisation du cancer chez la femme avec près du tiers du total des cancers diagnostiqués » a-t-il en outre  relevé.

Il a considéré que les problématiques liées au dépistage, devant être soulevées par les spécialistes lors des débats, étaient de nature à « éclairer notre démarche sur des bases scientifiques éprouvées ».

685 spécialistes en radiologie dont 242 dans le public

Les techniques en radiologie sont en progression constante en Algérie et nécessitent par conséquent une mise à jour et un perfectionnement continu des connaissances pour lutter efficacement contre le cancer du sein, a-t-il ajouté. L’amélioration des connaissances, notamment l’acquisition et la maîtrise de techniques nouvelles, et les échanges d’expériences sont, aujourd’hui, une nécessité pour la recherche diagnostique et la prise en charge de certaines pathologies, a poursuivi le ministre de la Santé.

M. Ould Abbès a rappelé que le secteur de la santé, disposait de plus de 685 spécialistes en radiologie dont 242 exercent dans le public, qui peuvent compter sur un plateau technique moderne doté d’appareils de radiologie numérique, de scanners et d’appareils d’imagerie à résonance magnétique (IRM).

Le secteur dispose, en effet, de 10 appareils IRM (y compris ceux de la CNAS) et sur les 1845 établissements publics de santé de proximité, 90% d’entre eux sont dotés d’appareils de radiologie fixe, a indiqué le ministre de la Santé. Pour le reste des établissements (10 %), leur dotation en équipement nécessaire, est en cours, a précisé M. Ould Abbès.