Lila Borsali sort son nouvel album « Pour l’Espoir »

Lila Borsali sort son nouvel album « Pour l’Espoir »

Lila BORSALI vous donne Rendez-vous le Samedi 24 Mars à 19h à l’Opéra d’Alger « Boualam Bessaïh »

pour un premier concert, évènement de la sortie de son nouvel album « Pour l’Espoir » Un spectacle

alliant musique, danse et théâtre qui s’articulera autour d’un thème rassembleur : L’amour, l’acceptation,

la tolérance, le savoir vivre ensemble ! En un mot « Espoir ».

Alger, le 22 Mars 2018, Lila Borsali annonce la sortie de son nouvel album intitulé

« Pour l’Espoir » accompagné d’une création originale, un court métrage dénommé « Laissez-moi

aimer », cette œuvre, prouve l’ouverture aux nouvelles formes artistiques de la chanteuse. L’album

« Pour l’espoir » a été composé par Toufik Benghabrit ; concrétisant ainsi une deuxième collaboration,

en moins de deux ans, avec Lila Borsali.

Pour son retour fulgurant et tant attendu par ses fans, Lila Borsali remontera sur scène ce

samedi 24 mars à 19h à l’Opéra d’Alger « Boualam Bessaïh ». La billetterie est toujours ouverte pour

le premier concert de promotion qui sera suivi d’une vente dédicace.

D’autres collaborateurs de renom se sont joints à cet opus, tel que le grand cinéaste ; Belkacem

Hadjadj qui a réalisé le court métrage, l’histoire racontée est celle d’une Nouba andalouse,

chorégraphiée dans un décor contemporain, celui du métro d’Alger, sur le thème universel de l’amour

souvent empêché de s’exprimer mais jamais vaincu.

Le point de départ dramaturgique prend source dans une légende, celle de l’idylle contrariée d’Aassim le musulman et Isabelle la catholique dans l’Andalousie arabe. La légende prend alors l’allure d’un voyage fantasmatique à travers le temps et l’espace. Il croisera dans ses diverses « stations » – qui seront en fait celles du métro- des couples

mythiques qui symbolisent l’idéal amoureux -Roméo & Juliette, Isabelle & Aassim, Antar & Abla,

Mejnoun & Leïla, comme la réflexion se prolongera et basculera vers des jeunes anonymes comme on

en rencontre tous les jours, partout dans le monde, et ici à Alger …

L’inspiration vient d’une pièce musicale « Andalouse » composée par le Pr. Toufik Benghabrit et

chantée par Lila Borsali. Cette « Chanson » est le résumé de la « Nouba », objet du 5ème album.

En effet, l’album se compose d’une Nouba entière (Touchia, Mçaddar, Btayhi…), avec à la fin, cette

pièce musicale qui sera la base sonore du court-métrage. Composée de plusieurs rythmes et modes,

cette chanson exprimera le thème global de l’album qui est l’acceptation de l’autre et le vivre

ensemble.

Le texte de la pièce y rajoute des dimensions thématiques et expressives supplémentaires. En effet, s’il

s’inscrit dans la tradition poétique du genre, il y sème une formulation résolument moderne du droit à

l’amour, à travers un leitmotiv clair : « Laissez-moi aimer qui je veux ! » « ! نريد من نهوى خليوني».

Celle qui pourrait revendiquer un statut d’icône en Algérie et à l’international tant sa popularité a

dépassé nos frontières n’a pourtant jamais mis la notoriété dans sa liste de priorités. Elle lui a préféré

le plaisir de chanter, d’interpréter et de partager un moment de joie avec son public qui à chaque

rencontre est de plus en plus nombreux et avide de nouvelles créations.

A propos de Lila Borsali :

LILA BORSALI est une interprète Algérienne de Musique Andalouse issue de l’école de Tlemcen. Elle

commence sa carrière en solo en 2009 en sortant son premier album «Fraq Lahbab » dans le style Hawzi. S’en

suivent un deuxième et un troisième enregistrement dans la Nouba, respectivement «Rasd Eddil » et « Ghrib ».

En 2015, elle se lance dans un travail d’écriture et de composition avec le Pr. Toufik Benghabrit et sort son

quatrième album intitulé « Nouba Housn Es-Selim ». Son palmarès est marqué par sa participation à de grands

festivals et événements en Algérie et ailleurs dans le monde.

A propos de Toufik Benghabrit :

Auteur-compositeur, interprète de musique andalouse et vice-recteur de l’université de Tlemcen. Il a pratiqué dès

son jeune la musique andalouse avec son père qui était lui aussi musicien. Il intègre la vie associative musicale

dans les années 70 parallèlement à ses études puis créé son propre orchestre. Dans les années 80, il se lance dans

la composition de Madaih et Hawzi qui lui valurent un grand succès. En plus de son métier de professeur de

langue Française, il continue sa vie musicale et culturelle en activant dans différents groupes et associations et

effectuant des travaux de recherche en musicologie, puis devint directeur de la culture de la wilaya de Tlemcen.

En 2015, il compose pour la première fois une Nouba pour Lila Borsali qui parle de sa vie personnelle et de la

période tragique qu’elle vécut avec le décès de son époux. Cette Nouba est appelée « Housn Es-Selim » et a eu

un franc succès auprès du public. En 2017 l’aventure se renouvelle, il lui compose son 5ème album « Nouba

Jarka », un mode qu’on ne retrouve plus dans 12 Nouba restantes du patrimoine musical andalou.

A propos de Belkacem Hadjaj :

De formation littéraire, il s’oriente vers le cinéma en entamant des études à l’INSAS de Bruxelles d’où il est sorti

diplômé en 1977, il y obtient son diplôme de réalisateur. Il a travaillé pour la Radio-Télévision belge

francophone (RTBF) jusqu’en 1978.

De retour en Algérie, il travaille pour la Radio-Télévision algérienne (RTA) et il réalise son premier court-

métrage en 1982, La Goutte1, suivi de quatre téléfilms (Dont « Le Bouchon » et « Bouziane-el-Kalaï »)

De 1985 à 1991, il a enseigné le cinéma à l’Institut National des Sciences de l’Information et de la

Communication (INSIC) d’Alger. Il réside un certain temps à Bruxelles (1994-2000) sans pour autant cesser de

filmer. Il crée sa propre société, Machaho Production à la fin des années 90, élargissant ainsi sa palette, puisqu’il

est également comédien et scénariste.

En 1995, il produit et réalise son premier long-métrage cinéma, Machaho qui sera suivi de son deuxième long-

métrage, El Manara. Il produit et réalise deux documentaires « L’Arc-en-ciel éclaté » et « Une femme taxi à Sidi

Bel Abbès », deux séries pour la Télévision Algérienne « Taxi El Majnoun » et « Hakda Wala Ktar ».

En 2007, il a été élu Président de l’ARPA (Association algérienne des réalisateurs professionnels algériens). En

2014, il réalise un long métrage historique sur une des grandes figures historiques de la résistance algérienne

contre la colonisation française « Fadhma N’Soumer ». Il produit notamment une première comédie musicale en

Algérie « Essaha ».