Ligue des champions : qualification de l’Entente de Sétif

Ligue des champions : qualification de l’Entente de Sétif
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L’Entente de Sétif a battu, samedi soir sur son terrain du stade du 8-Mai 1945, l’équipe congolaise des « Diables Noirs » par 2 buts à 0 et composte son ticket pour le 2e tour de la ligue des champions africains de football. Face à un adversaire relativement limité, les sétifiens ont cependant été loin de convaincre.

Manque de concentration, déchets dans le jeu et imprécision ont caractérisé le jeu de l’Entente qui devra montrer d’autres qualités pour espérer aller loin dans cette compétition. Entamant la rencontre « pied au plancher », les hommes de Zekri dominent copieusement le début du match mais se montrent incapables de se créer des occasions franches de scorer.

Il faudra en effet attendre la 17′ pour voir Raho déborder sur son couloir droit et adresser un service précis à Hemani, esseulé sur le côté gauche, mais la double tentative de l’attaquant sétifien trouve à chaque fois le gardien Gildas Mouyabi à la parade.

Cette première alerte aura néanmoins eu le mérite de « libérer » l’équipe algérienne comme en atteste la superbe incursion du défenseur Yekhlef qui se joue de 3 adversaires pour servir Feham Bouazza qui ne parviendra pas à cadrer sont tir (19′), replongeant, du coup, son équipe dans le doute. Le salut viendra finalement de Mourad Delhoum (de loin le meilleur sétifien) qui se trouvera à point nommé pour transformer en but un corner de Slimane Raho (26′).

Le même Delhoum sera encore là, juste après un énorme raté de Madienguela qui trébuche à la réception d’un centre de Diafouka, pour planter une 2e banderille, une nouvelle fois sur corner (40′).

Le match venait, à cet instant précis, d’être « plié » dès lors que le second half consistera en un festival de ratages, de part et d’autre, même si les « Diables Noirs » congolais, grâce à l’entrée en jeu de Gandzea et d’André sortiront quelque peu de leur boîte en fin de rencontre mais pècheront, la plupart du temps, par un manque déconcertant de réalisme.

A l’image d’ailleurs des sétifiens dans les rangs desquels Nabil Hemani n’aura été que l’ombre de lui-même, « vendangeant » un grand nombre d’occasions, au désespoir de la maigre galerie sétifienne toute heureuse de voir l’arbitre ivoirien renvoyer tout le monde aux vestiaires et mettre fin à des débats qui gagnaient en insipidité au fil des minutes.

Une « 100e » rencontre internationale qui n’aura valu que par la qualification de l’Entente et qui ne restera sûrement pas gravée dans les mémoires des supporters du club de Aïn Fouara.