Ligue 1 – Retour sur la phase-aller : 14 entraîneurs ont été déjà débarqués

Ligue 1 – Retour sur la phase-aller : 14 entraîneurs ont été déjà débarqués

Valse n C’est l’heure des bilans pour cette phase-aller du championnat de Ligue 1 qui, selon, le président de la LFP a été honorable, alors que pour d’autres, elle n’a valu que par quelques satisfactions.

Parmi les choses qui ont bien fonctionné durant cette première phase du championnat, c’est bien la programmation des journées et la maîtrise du calendrier par la Ligue de football professionnel (LFP) puisque toutes les rencontres se sont déroulées le jour et à l’heure indiqués. Deux décisions importantes ont marqué cette phase-aller de l’exercice 2015-2016 : l’interdiction faites aux clubs de ne plus recruter de joueurs étrangers à partir de l’actuel mercato et la limitation des licences d’entraîneurs à deux par saison.

Si la première décision obéit à une problématique qu’a du mal à gérer la Fédération algérienne de football vis-à-vis de la Fifa par rapport au comportement des clubs, confortée par la faible utilisation de ces joueurs étrangers – le cas des Mouloudéens Roberson, Salahedine et Ngoula est flagrant -, la deuxième, concernant les coachs, n’a rien apporté comme solution à l’instabilité au niveau des staffs techniques des clubs. Pis encore, les chiffres sont effarants : en 15 journées, 14 coachs ont déjà été débarqués et seuls quatre clubs ont préservé leur entraîneur. Il s’agit de l’USMA (Miloud Hamdi), du CRB (Alian Michel), l’USMH (Boualem Charef) et le DRBT (Liamine Bougherara). Ce n’est, d’ailleurs, pas pour rien que ces équipes occupent le haut du tableau (1re, 2e, 5e et 6e). Certains voient la chose autrement : c’est parce qu’ils sont parmi les premiers qu’ils n’ont pas été limogés. Qu’importe, la décision de la FAF n’a point apporté de solution au problème et n’a fait que pénaliser une fois de plus l’entraîneur.

D’ailleurs, certains ont déjà vu leur saison terminée après avoir consommé les deux licences, au moment où les clubs continuent à recruter à bras-le-corps. L’une des conséquences de cette instabilité technique, c’est bien évidemment le niveau du championnat qui, mis à part quelques affiches qui se comptent sur les bouts des doigts, comme le derby USMH – CRB (1-1), a été tout juste moyen, voire au-dessous de la moyenne. Même les grosses affiches, telles que USMA – MCA ou ESS – MCA voire MCO – JSK, ont accouché d’une souris. Par ailleurs, la situation financière de plusieurs clubs, notamment le RC Arba qui a presque compromis sa place en Ligue 1, le bricolage des dirigeants, le comportement excessif de certains supporters, la suspension de Belaïli et Boussaïd contrôlés positifs à l’utilisation de produits prohibés, l’histoire des diplômes d’Artur Jorge et de Valdo, les gâchis de la JS Kabylie ou du CS Constantine, sont autant de flops qui ont marqué cette phase-aller de l’élite professionnelle.

Le niveau

Le spectacle était dans les gradins

l Le spectacle a été souvent grandiose et coloré dans les tribunes où les supporters des différentes équipes semblent être emportés par la mode ou le phénomène des tifos. Pratiquement à chaque journée, nous eûmes droit à des fresques et des tableaux qui expriment l’imagination des supporters et de leurs ultras qui veulent imiter, à leur façon, les galeries des clubs à travers le monde. Cette nouvelle occupation a eu un impact positif sur le spectacle et a contribué, un tant soit peu, à diminuer le phénomène de violence dans nos stades.

L’arbitrage

Une bonne note pour l’homme en noir

l Il faut dire également que l’arbitrage a contribué à l’amélioration de l’ambiance sur les terrains, puisqu’il y a eu moins de contestations de décisions (44 durant cette phase contre 71 l’année dernière sur la même période). De jeunes arbitres ont commencé à faire leur apparition et marquer de leur empreinte l’arbitrage algérien, et d’autres ont tiré leur révérence comme Mokhtar Amalou qui a officié son dernier match lors de la 15e journée à Constantine entre le CSC et le RCA, après 25 ans de bons et loyaux services. Cela n’empêchera pas quelques erreurs ou des faits de jeu lors de certains matchs, car les flops, il en existe et il en existera toujours.

A. S-B