Ligue 1 – PSG-OM, les plus grands Clasico de l’histoire

Ligue 1 – PSG-OM, les plus grands Clasico de l’histoire
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Dimanche soir, aura lieu, pour la 29e fois, le grand rituel du championnat hexagonal. Le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille ajouteront un nouveau chapitre à la grande histoire de leur rivalité. L’occasion de revenir sur les «Clasico» marquants, et il y en a beaucoup…

A l’étude du bilan des PSG – OM, on s‘aperçoit que le club francilien s’en tire beaucoup mieux historiquement, avec 12 succès, 10 nuls et 7 victoires marseillaise Même topo au niveau des buts, avec 40 réalisations parisiennes contre 30 pions marseillais. Mais commençons plutôt par le commencement….

Le premier PSG-OM officiel de l’histoire au lieu le 12 mars 1975 : Paris-Marseille et s’était soldé par un nul 1-1. Il y avait bien eu un précédent en 1971 mais le club de la capitale était encore composé des deux sections du Stade Saint-Germain et du Paris FC.

Sous sa dénomination actuelle, le Paris Saint-Germain reçoit donc pour la première fois Marseille au Parc en 1975, dans la peau du promu accueillant une formation qui a été sacrée championne de France deux années auparavant (1972). Fait amusant, la rivalité n’était pas encore de mise à l’époque entre deux clubs aux objectifs et aux trajectoires peu convergents. Le Parisien Mustapha Dahleb (71e) ouvrait pourtant le score. Mais c’était sans compter sur le fantasque Brésilien de l’OM, Jairzinho, qui permettait aux siens d’arracher le match nul à la dernière minute (90e).

Les partenaires de l’Argentin Carlos Bianchi avaient brillé face à l’OM en début d’année 1978, le 8 janvier pour être précis, avec un faramineux succès 5-1. Pourtant menés au score suite à un penalty de Boubacar (12e), les Parisiens ont étrillé Marseille grâce à des réalisations signées Gilles Brisson (29e), Mustapha Dahleb (44e), Marius Trésor (csc, 46e) et un doublé de François M’Pelé (49e et 82e).

Les joueurs de la capitale dédieront ce succès à leur président Daniel Hechter, démis de ses fonctions deux jours auparavant suite au scandale de la «double billetterie» du Parc des Princes. Ce succès marque le début d’une ère de six victoires pour le PSG dans son antre de la Porte de Saint-Cloud dont un spectaculaire 4-3, l’année suivante, conclu par un but de Carlos Bianchi (86e).

Changement de décor et d’époque, nous sommes le 29 octobre 1988. Et le « Clasico » recelait, pour sa 11e édition au Parc, un énorme enjeu.

Le PSG est leader et Marseille 3e. Le titre est encore loin mais le «Clasico» est né. Du côté de l’OM, cela fait déjà plusieurs saisons que Bernard Tapie a repris l’équipe en main et c’est le début d’une nouvelle ère qui s’annonce avec des noms comme Eric Cantona ou Jean-Pierre Papin dans les rangs olympiens. Pourtant, les deux équipes se neutralisent au score (0-0) et dans le jeu.

Les affrontements entre les deux mastodontes du foot français deviennent plus tactique, moins spectaculaire et plus serrés. Gérard Gili, le jeune entraîneur marseillais, est toutefois satisfait de la tournure des évènements. Il emmènera ses protégés au titre national quelque mois plus tard, devançant des Parisiens battus au retour sur une frappe magnifique de Franck Sauzée (1-0).

4 ans plus tard, le Clasico du 18 décembre 1992, qui s’est soldé par un succès de l’OM 1-0 à Paris, signe le début de la guerre des mots et des échanges verbaux par presse interposée. «On va leur marcher dessus» tonnait l’entraîneur parisien de l’époque, Artur Jorge. Pour surmotiver ses hommes, Bernard Tapie placarde dans le vestiaire les propos de certains joueurs parisiens dans la presse. Bigrement efficace.

Car sur le terrain, les échanges étaient musclés et les frictions, légion. Un match violent, avec des Marseillais finalement triomphants, grâce à un but d’Alen Boksic (21e). Le tout, quelques mois avant de remporter le championnat et la C1 face au Milan AC.

Nous sommes le 4 mai 1999 à Paris, soit deux ans après le fameux penalty provoqué théâtralement par Fabricio Ravanelli, l’OM jouait le titre au Parc des Princes à l’occasion de la 32e journée. Le spectacle était au rendez-vous entre une équipe du PSG libérée d’une saison cauchemardesque (deux entraîneurs et un président à la trappe…) et une formation olympienne toute proche d’accrocher le titre à deux journées de la fin.

A la lutte avec Bordeaux, Marseille ouvre la marque par l’intermédiaire de l’ancien Parisien Florian Maurice (21e). Mais la classe du capitaine parisien Marco Simone anéantit les espoirs marseillais (84e).

D’autant que Bruno Rodriguez, rentré à la place d’Adailton, crucifie Stéphane Porato en fin de match (88e) 2-1. Les Parisiens auraient pu « offrir » le titre aux Olympiens au cours de l’ultime journée. Mais là encore les franciliens ont joué un tour à leur rivaux en s’inclinant 2-3 face à… Bordeaux.

Nous sommes le 5 mars 2006 Après trois succès de rang des Parisiens, l’OM allait défier le club de la capitale dans son antre. Mais le «Clasico» n’a pas eu lieu. En effet, en signe de protestation contre les mesures de sécurité mises en place et contre le non-respect des quotas de places, le président olympien, Pape Diouf, n’a pas hésité à envoyer une équipe composée majoritairement de pensionnaires de CFA.

Pourtant, sur la pelouse, les «minots», emmenés en attaque par Gimenez, ont humilié les 44 000 spectateurs parisiens présents en obtenant un match nul formidable au vui du contexte (0-0). On se souvient de la vengeance parisienne, qui n’a pas tardé à intervenir. En effet, les coéquipiers de Pedro Pauleta battaient l’OM, cette fois avec sa vraie équipe, en finale de la Coupe de France (1-2) quelques semaines plus tard.