La FAF, par le biais de son président, Mohamed Raouraoua, a, d’une certaine façon, refusé de laisser les clubs de Ligue 1 faire jouer plus d’un joueur étranger par club lors des matchs officiels.
Les clubs de cette division ont mis cette question de faire jouer deux joueurs étrangers par club au devant de leur intérêt lors de leur discussion au siège de la FAF avec le président de cette instance. Il faut dire que cette question a été sérieusement débattue, mais le président a réussi à juguler les doléances des uns et des autres. Par conséquent, même si les clubs de Ligue 1 sont autorisés à recruter deux joueurs étrangers, un seul seulement pourra jouer.
En dépit du refus catégorique du président de la FAF, nos présidents de Ligue 1 continuent avec une frénésie jamais égalée à recruter deux joueurs étrangers par club. Tous les clubs ou presque sont derrière un joueur étranger (Africain pour la plupart des cas).
On a justifié cette nouvelle tendance par le fait que les meilleurs joueurs durant ce mercato sont déjà pris. Il ne reste donc que les joueurs africains. Il faut dire qu’ils sont très prisés par nos pensionnaires de Ligue 1.
Chaque club ou presque est sur une « piste » sérieuse de joueurs africains. Par peur d’être doublé, on cache l’identité du joueur ou des joueurs à recruter. Il y a aussi les joueurs émigrés (les Franco-Algériens). Néanmoins, dans ce cas, il n’y a pas de restrictions quant à leur recrutement.
Par ailleurs, et, en dépit de la volonté de la FAF d’obliger les clubs à faire confiance aux joueurs locaux, notamment les jeunes issus de la catégorie juniors, nos présidents de Ligue 1 préfèrent toujours avoir des joueurs prêts pour la haute compétition, notamment pour les clubs qui auront la possibilité de jouer les compétitions africaines, de l’UNAF et même la Ligue des champions arabe qui va reprendre au mois de novembre de cette année. La quête des joueurs étrangers aura encore de beaux jours devant elle. Une réalité qui apparaît comme incontournable.
H. Gharbi
