Ligue 1 (J11) : MCO 0 – JSK 0 : Les Kabyles toujours invaincus !

Ligue 1 (J11) : MCO 0 – JSK 0 : Les Kabyles toujours invaincus !

Les Canaris reviennent avec un précieux point et restent sur leur dynamique positive.

Portée par presque 4 000 Imazighen, la JS Kabylie a réussi à porter son invincibilté à onze rencontres, décrochant hier au stade Ahmed-Zabana un précieux point du nul à l’issue d’un choc engagé face à un MCO remobilisé. Dès la 4e minute de jeu, Uche allumera d’ailleurs hâtivement la première mèche de ce classique en enveloppant du gauche une balle cadrée sur laquelle Maâzouzi se couche sans souci. La réaction du Mouloudia ne se fera pas attendre plus de 120 secondes, puisque sur un bon service de Hammar à la 6e minute, Nadji contrôle le cuir de la poitrine mais, plus prompt, Salhi l’a finalement devancé.

Bien en place, le MCO attendra un autre coup franc peu avant la demi-heure de jeu pour se montrer réellement menaçant. Bien enveloppée par Hammar, la balle a, ainsi, été reprise d’une tête à bout portant par Sebbah avant d’être détournée par Salhi à la faveur d’une superbe parade. En embuscade, Nadji, toujours aussi lent à la détente, trouvera, dans la foulée, le moyen de rater l’immanquable et de mettre le cuir dehors (28′).

Solide derrière sans être géniale devant, la JS Kabylie touchera, par la suite, du bois sur un corner direct de Benyoucef, repoussé par le montant droit du dernier rempart oranais (31′). Contraint de remplacer Gherbi, blessé et Kodjo, à cours de compétition, l’entraîneur du MCO, Omar Belatoui, lancera alors la paire Bedbouda-Frifer (60′), au moment où Franck Dumas choisit de faire entrer Rennaï à la place de Benyoucef (63′) alors que le public kabyle présent s’égosillait à reclamer l’entrée de Mehdi Benaldjia, remplaçant au coup d’envoi et incorporé, finalement, qu’au dernier quart d’heure de la rencontre en lieu et place d’Uche, averti à sa sortie par l’arbitre Abid-Charef (75′). L’impact de ce remaniement de chaque côté ne sera que très peu visible sur la physionomie des débats, animés et engagés, mais sans réelles occasions de but.

Rachid BELARBI