Les membres constituant la Coordination nationale des licenciés abusivement de la police lors de la tragédie nationale, menacent d’entamer une grève illimitée de la faim devant la Maison de la presse Tahar-Djaout dans les prochains jours, si aucune suite n’est faite à leurs revendications.
Munis de documents, quelques adhérents a cette formation ont pris attache avec notre rédaction pour lancer un appel aux instances concernées afin de trancher.
Elles sont 5000 personnes à revendiquer les mêmes droits relatifs à leur réintégration, depuis notamment que le patron de la Dgsn avait fait des déclarations concernant ce dossier après l’avoir étudié. Il précisera qu’ «une commission a été installée pour étudier et traiter chaque cas, et déterminer les circonstances des licenciements et radiations afin de prendre les mesures nécessaires à l’issue de l’étude de chaque dossier» et d’ajouter que les dossiers ont été remis au ministère de l’Intérieur. Néanmoins, aucune suite ne sera donnée à leurs multiples démarches.
Les licenciements des 5000 policiers remontent aux années 1990, jusqu’à 2000.
L’arrivée du général-major Hamel à la tête de la Dgsn avait donné beaucoup d’espoir aux membres de la Coordination pour leur restituer leurs droits spoliés et leur réintégration.
