Licence d’importation: L’Union Européenne inquiète

Licence d’importation: L’Union Européenne inquiète
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Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a annoncé, le lundi 21 décembre, devant les ambassadeurs des pays de l’Union européenne en Algérie, que la liste des produits soumis à la procédure des licences d’importation est arrêtée définitivement par son département ministériel, et qu’elle sera rendue publique prochainement. Ces produits importés de l’étranger, au nombre variant entre 10 et 12, totalisent une facture d’environ 12 milliards de dollars.

Le gouvernement, en présentant à la session de printemps de l’APN, le projet de loi sur les licences d’importation, a semblé se soucier de la conformité de cette procédure avec les règles de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), à l’adhésion de laquelle l’Algérie est candidate depuis 1987.

D’un autre côté, la vision de l’Union européenne semble moins sereine sur ce chapitre. C’est pourquoi, cette organisation a annoncé, par la bouche de son représentant en Algérie, Mark Skolil, qu’elle se penchera bientôt sur les éventuelles conséquences des licences d’importation sur les termes et le contenu de l’Accord d’association signé entre l’Algérie et l’UE en 2002 et entré en vigueur le 1er septembre 2005. Il avait déclaré que son organisation étudiera la conformité des dispositions prises par le gouvernement algérien avec les clauses de l’Accord d’association, d’autant plus qu’un tiers des importations algériennes provient du territoire de l’UE