Les pourparlers de paix inter-libyens qui devaient s’ouvrir lundi à Genève sous l’égide des Nations unies, ont été reportés à mardi dans l’attente de l’arrivée des délégations participantes, ont annoncé des sources proches de l’Onu.
Les pourparlers de paix inter-libyens qui devaient s’ouvrir lundi à Genève sous l’égide des Nations unies, ont été reportés à mardi dans l’attente de l’arrivée des délégations participantes, ont annoncé des sources proches de l’Onu.
La nouvelle session du dialogue inter-libyen devait s’étendre sur trois jours à partir de lundi en Suisse.
L’émissaire onusien pour la Libye, Bernardino Leon, devait effectuer durant ce nouveau dialogue, des entretiens séparés avec les parties libyennes.
Cependant il n’a pas été précisé si des discussions directes entre les belligérants sont prévues, a fait savoir un porte-parole de l’Onu Ahmed Fawzi lors d’une conférence de presse à Genève.
Le représentant spécial de l’Onu avait annoncé jeudi dans un communiqué de la Mission de l’Onu en Libye (MANUL), l’ouverture dès lundi d’une nouvelle session de dialogue et a appelé les principaux acteurs à redoubler d’efforts et de continuer à travailler ensemble pour réduire les différences existantes et à forger une plate-forme commune qui peut constituer la base d’une résolution pacifique du conflit politique et militaire en Libye.
Le nouveau round de dialogues s’inscrit dans la continuité des précédentes sessions de négociations et vise particulièrement à développer l’accord de paix qui a été signé le 11 juillet dernier.
Les négociateurs internationaux tenteront de faire arrêter les combats meurtriers auxquels est livré le pays depuis la chute du régime de Mouammar el Guedafi en 2011.
Pour ce faire, les émissaires onusiens prévoient de convaincre les différents membres du Congrès Général National (CGN) de parapher le traité de paix. Ce dernier n’ayant pas encore signé l’accord, rend l’aboutissement à un cessez-le-feu effectif délicat.