Les frappes militaires de l’Otan en Libye sont de plus en plus contestées par la communauté internationale, l’Italie a refusé vendredi de participer à ces opérations, alors que la Russie et la Chine ont réitéré leurs appels pour un règlement politique de la crise libyenne.
« La Libye est l’une de nos ex-colonies, il y a un lien entre ce pays et l’Italie, les avions italiens ne peuvent donc participer activement aux bombardements », a déclaré le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres. Le chef du gouvernement italien a tenu ces propos en réaction aux fortes pressions exercées par la France et la Grande Bretagne depuis plusieurs jours, sur Rome pour l’amener à se joindre aux opérations militaires contre la Libye.