Les Etats voisins de la Libye ont appelé, aujourd’hui, à un dialogue national et annoncé la mise en place de commissions sécuritaire et politique pour tenter d’aider ce pays à sortir de la situation d’anarchie dans laquelle il est plongé depuis la mort de Kadafi, en 2011.
A l’issue d’une réunion à Hammamet, en Tunisie, les représentants de la Tunisie, de l’Algérie, du Soudan, de l’Egypte, du Tchad et du Niger ont pressé « toutes les parties en Libye à résoudre leurs conflits par le dialogue ».
Ils ont également indiqué dans un communiqué, s’être mis d’accord pour mettre en place deux commissions. L’une, présidée par l’Algérie, devra « suivre les questions sécuritaires et militaires, y compris la surveillance des frontières ».
L’autre, confiée à l’Egypte, aura pour mission de « contacter la classe politique et les composantes de la société civile en Libye » en vue de faciliter la mise en place d’un dialogue national.
Ces deux commissions doivent remettre leurs rapports au cours de la dernière semaine de juillet au chef de la diplomatie Tunisienne, qui les exposera à son tour à ses homologues, lors de la prochaine réunion des Etats voisins de la Libye.
Les participants ont également souligné « la nécessité de remédier au problème des foyers du terrorisme en Libye, une source d’inquiétude pour la Libye et les Etats du voisinage immédiat ».
Des représentants de la Ligue Arabe et de l’Union Africaine ont pris part à la réunion. Compte tenu de la situation sécuritaire dans son pays, le ministre Libyen des Affaires étrangères, Mohamed Abdelaziz, n’a pas pu se rendre à Hammamet et a été remplacé par l’ambassadeur de Libye à Tunis.