Libération de ressortissants algériens par petits groupes

Libération de ressortissants algériens par petits groupes

Des travailleurs algériens, retenus par le groupe terroriste ayant attaqué mercredi matin une installation de traitement de gaz à Tigantourine (40 km d’In Amenas), ont été relâchés, par petits groupes, par leurs ravisseurs, a-t-on appris des services de la wilaya d’Illizi. Le nombre de ces travailleurs n’a pas été précisé. Le groupe terroriste retient encore des otages, dont des ressortissants étrangers, de diverses nationalités (Norvège, France, Etats-Unis, Grande-Bretagne et Japon), a-t-on ajouté.

L’attaque terroriste, perpétrée mercredi tôt le matin, à Tigantourine, dans la wilaya d’Illizi (1.600 km au sud-est d’Alger), a fait deux morts dont un Britannique et six blessés dont deux étrangers, travaillant dans une installation de traitement de gaz, exploitée par l’entreprise nationale Sonatrach avec des compagnies étrangères (British Petroleum et Statoil) sur ce site de Tigantourine.

L’attentat terroriste, qui a ciblé une base-vie de la compagnie pétrolière Sonatrach, a été perpétré par «un groupe de terroristes, fortement armé, arrivé à bord de trois véhicules, qui a investi mercredi à 5h00, la base-vie de Sonatrach à Tigantourine, à proximité d’In Amenas, à une centaine de km de la frontière algéro-libyenne», a indiqué un communiqué du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.

«L’attaque a porté d’abord sur un bus qui quittait cette base transportant des étrangers vers l’aéroport d’In Amenas», a ajouté la même source. Un ressortissant étranger, dont on ignore la nationalité, est décédé lors de cette attaque, qui a été repoussée par les unités d’escorte, alors que six personnes (deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité) ont été blessées.

Après cette tentative avortée, le groupe terroriste a investi une partie de la base-vie et pris en otage un nombre indéterminé de travailleurs, dont des ressortissants étrangers. Les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) et des services de sécurité «ont pris toutes les mesures afin de sécuriser la région et trouver un dénouement rapide à cette situation qui reste suivie de très près par les autorités du pays», a indiqué le communiqué. Une cellule de crise, présidée par le wali d’Illizi, Mohamed Laïd Khelfi, a été installée à cet effet.

R. N